Télécommunications : 20 ans après, Vodacom Congo continue à garantir la connectivité de ses clients et à réduire les inégalités

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Quelques panelistes lors de la conférence Davos organisée, vendredi 06 mai, par Vodacom Congo au Salon Congo du Pullman à l'occasion de ses 20 ans d'existence
Quelques panelistes lors de la conférence Davos organisée, vendredi 06 mai, par Vodacom Congo au Salon Congo du Pullman à l'occasion de ses 20 ans d'existence

Par la Rédaction

Dans le cadre de la commémoration de ses 20 ans d' existence, Vodacom Congo a organisé, ce vendredi 06 au Salon Congo du Pullman, un forum technologie afin de présenter à la presse, aux partenaires privés et publics et autres invités sa contribution au développement social de la RDC. Cette contribution réside notamment à travers une collaboration continue avec ses fidèles partenaires, tout secteur confondu. 

Prenant la parole dans une atmosphère très détendue, le Directeur Général de Vodacom Congo, Khalil Al Americani a, de manière succincte, présenté la mission et la vision de Vodacom Congo. " La mission première de Vodacom Congo en RDC est de connecter les communautés ", a-t-il indiqué tout en expliquant que la vision de Vodacom Congo repose sur trois piliers. (i) une société digitale (ii) l'inclusion pour tous et (iii) la protection de la planète.

Après cette brève présentation du Directeur général, il s'en est ainsi suivi la conférence en format Davos avec trois panels ayant comme modérateur l'économiste Al Kitenge. Le tout premier panel était placé sous ce thème " 20 ans d’innovations technologiques pour ouvrir le Congo profond au monde". Là-dessus, le premier groupe d'intervenants a démontré que Vodacom Congo a su donner à la RDC depuis 2002, une plateforme de développement en connectant les individus, les entreprises et les communautés grâce à sa technologie.

"Plus de 65 % de la population congolaise vit dans des zones rurales et reculées. La grande majorité d'entre elles ne sont actuellement pas couvertes par des réseaux mobiles. L'inexistence d'infrastructures telles que les routes ou l'électricité constitue un frein au développement socio-économique", a dit Albert Mboyo, directeur Marketing et commercial de Vodacom.

Ce groupe a fait remarquer que Vodacom Congo a investi des milliards dans l'infrastructure, ce qui lui a permis de se connecter avec la plus large couverture réseau utilisant la technologie 2G, 3G et 4G, connectant les gens même dans les zones les plus éloignées et rurales

En étendant sa couverture 2G-3G-4G et en améliorant la qualité du réseau, Vodacom favorise les opportunités et transforme les vies. Le réseau 4G couvre plus de 14 % de la population, tandis que le réseau 3G couvre 31 % et le réseau 2G.

Le deuxième panel était intitulé comme suit :"20 ans d’innovations technologiques pour le progrès de tous". A ce stade, les panelistes ont fait comprendre que Vodacom par sa vision de connecter la RDC, a repoussé les limites du secteur en devenant le pionnier par excellence de plusieurs innovations qui l’ont établi comme une référence dans le monde de la téléphonie mobile en RDC.

"La vision stratégique de Vodacom est de diversifier davantage les flux de revenus dans des segments clés tels que les services financiers, l'IoT, le contenu numérique, le cloud et la sécurité. La tarification : Grâce à l'analyse des données, Vodacom Congo personnalise les forfaits commerciaux afin de tenir compte des disparités au sein des communautés.", a dit l'un d'eux.

Et de rajouter : " Les facteurs pris en compte sont les groupes de revenus, l'âge, le chômage, la faible utilisation des données, la zone, etc. Un programme à part entière est mis en place avec des offres spécifiques telles que : 

1Giga = 1$, le partage de données nommé "Papa Bonheur". Des forfaits de données régionaux dédiés, alignés sur le faible pouvoir d'achat local afin d'augmenter la pénétration du numérique et de maximiser l’usage."

Enfin, le troisième et dernier panel a porté sur " 20 ans d’innovations technologiques pour réduire les inégalités." En terme de statistique, en RDC : seuls 14% de la population ont accès à l'internet (d'après le rapport GSMA). Une majorité moins privilégiée est encore issue de milieux socioculturels défavorisés où la technologie numérique est rare et l'accès inégalement réparti.  

De commun accord, les panelistes, ont fait remarquer que la fracture numérique n'existe pas seulement entre les personnes qui ont accès à l'internet et celles qui n'y ont pas accès, elle existe aussi entre les personnes qui ont des capacités d’accès et la capacité de produire du contenu en ligne et les ressources financières nécessaires à une utilisation optimale de l'internet. 

Il existe encore des différences géographiques et spatiales, l'accès à la technologie étant souvent meilleur dans les économies plus urbaines, caractérisées en outre par des différences sociologiques dans l'utilisation de l'internet.

Signalons que le ministre du numérique Désiré Eberande Kolongele est intervenu par visioconférence pour louer notamment le travail abattu par Vodacom. Pour clore, le DG Khalil Al Americani a remercié tous les partenaire privés et publics, la presse pour l'accompagnement durant ses 20 dernières années.

Vendredi 6 mai 2022 - 20:58