Par Fadi Lendo
Le ministre en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, Alexis Gisaro, a, ce lundi 29 janvier, au cours d'un briefing co-animé avec son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, l'inspecteur général chef de service de l'IGF -Inspection générale des Finances-, Jules Alingete, et le directeur de cabinet adjoint du chef de l'État chargé des questions économiques et financières, André Wameso, indiqué que la convention de collaboration entre la RDC -République Démocratique du Congo- et la Chine prévoit 7 milliards de dollars américains, en lieu et place de 3 milliards, concernant les infrastructures.
En clair, les autorités congolaises ont presque doublé les montants, jadis, alloués à ce secteur.
"Le constat est que, quinze ans après, nous avons alloué aux infrastructures à peu près 822 millions de dollars américains. Si nous faisons le calcul avec le taux annuel, ça nous fait 26 millions de dollars", a-t-il expliqué.
A l'en croire, la RDC a obtenu à l'issue de ce rééquilibrage du contrat, un montant annuel de 324 millions de dollars américains, au lieu de 26 millions; c'est-à-dire plus de dix fois le montant annuel à investir, tout en précisant que pour cette année 2024, le montant ne sera pas de 324 millions, mais de 624 millions de dollars américains, qui seront alloués aux infrastructures essentiellement routières.
"Ce montant de 624 millions de dollars pour la bonne et simple raison que le quota de l'année 2023 de 324 millions, n'avait pas été consommé. Donc il a été reporté à cette année 2024", a-t-il dit.
Il faut noter que d'après le ministre des Infrastructures, le chef de l'État, Félix Tshisekedi, avait instruit le Gouvernement de pouvoir travailler sur un rééquilibrage de la convention de collaboration Chine-RDC, afin de lui redonner une quintessence. C'est-à-dire obtenir des infrastructures à la hauteur des défis de la RDC dans ce secteur.