![Déplacement massif de la population à Goma [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2024-02/WhatsApp%20Image%202024-02-07%20at%2013.18.04.jpeg?itok=49BCGG9Z)
Par Gloire Balolage
Les habitants du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, en RDC -République Démocratique du Congo-, sont plongés dans une situation de terreur et d'instabilité depuis plusieurs jours. Les terroristes du M23-RDF ont lancé une série d'assauts contre les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo-.
Selon le président de la société civile de la cité de Sake, contacté par la rédaction de Opinion-info.cd, la situation reste sombre et confuse.
Les terroristes du M23-RDF ont ouvert le feu ce matin sur plusieurs collines de la région, notamment à Murambi et Nenero. Ces attaques ont créé une panique généralisée, et les habitants continuent de se déplacer vers la ville de Goma, à la recherche d'une sécurité qui semble leur échapper. Les détonations d'armes lourdes et légères se font entendre, ajoutant à la confusion ambiante.
"L'ennemi a lancé une série d'assauts sur les positions des Wazalendos et des FARDC, provoquant un déplacement massif de la population vers la ville de Goma. La situation est très préoccupante dans la région, que nous observons avec une grande inquiétude. Nous souhaitons pouvoir neutraliser l'ennemi au plus vite", a déclaré le président de la société civile de Sake.
Malheureusement, la situation s'est encore aggravée avec l'explosion de deux nouvelles bombes dans la cité de Sake. Selon les témoins, plusieurs personnes ont été gravement blessées. L'une des bombes a explosé à proximité de la base de la MONUSCO, à Kiuli. Jusqu'à présent, la tension règne encore dans la zone.
Face à cette situation alarmante, le Général-Major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, a tenu à rassurer la population du Nord-Kivu et de ses environs. "Les FARDC se battront jusqu'à la dernière goutte de sang. Il est de notre devoir de réussir cette mission vitale. Nous ne pouvons pas nous permettre de baisser les bras, sinon le Congo n'existera plus", a-t-il affirmé.
Les habitants de Goma restent également pétrifiés face à la situation, où le M23 semble se diriger vers leur ville, avec une peur ancrée dans leur ventre.