Recrudescence de l'insécurité à Lubumbashi : La LUCHA dénonce "le silence coupable des gouvernants complices" 

Michel Onashoto 

La ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, ne passe aucun jour sans connaître un cas d'insécurité qui se solde souvent par mort d'homme. Face à cette situation macabre, le mouvement citoyen LUCHA -Lutte pour le Changement-, dans son communiqué du mercredi 8 janvier 2025, a condamné le silence jusqu'ici des autorités publiques. 

«Cependant, le silence coupable des gouvernants nous laisse croire que les autorités, qui ont pour responsabilité de veiller sur la population et ses biens, ont non seulement failli, mais sont complices de ces atrocités que subit la population, sans moyen de se défendre. Lorsque la quiétude de la population est menacée, les mesures nécessaires doivent être prises en toute urgence, ce qui, malheureusement, n’est pas le cas pour la ville de Lubumbashi», peut-on lire dans ce communiqué. 

À cet effet, pour assurer aux Lushoises et Lushois la quiétude et la sérénité comme le garantit la Loi mère du pays, la LUCHA a formulé quelques recommandations aux autorités compétentes de la ville de Lubumbashi.

"Organiser les patrouilles mixtes FARDC – PNC en vue d’arrêter les bandits et décourager les malfrats; Ériger les barrières aux environs de 22 heures dans certains coins de la ville, surtout dans des quartiers criminogènes, pour identifier tous les passants; et, Organiser les procès publics et punir de manière exemplaire tous ceux qui perturbent la quiétude de la population par les actes de banditisme", poursuit le communiqué. 

Signalons que, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier 2025, quelques cas de cambriolage ont été perpétrés dans certains coins de la ville de Lubumbashi, notamment à Katuba 3, à Craa et à Mubanzo. Toutefois, aucune perte en vies humaines n'a été signalée.