![Le bâtiment de la division provinciale de la santé à Bandundu [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-04/Le%20b%C3%A2timent%20de%20la%20division%20provinciale%20de%20la%20sant%C3%A9%20%C3%A0%20Bandundu.jpg?itok=iJIQdGAg)
Par Gloire Balolage
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée chaque 25 avril, un expert du PNLCP -Programme mondial de lutte contre le paludisme- a animé une séance de sensibilisation, dans la province du Kwilu, précisément à Bandundu, située dans le Sud-est de la RDC -République démocratique du Congo-. L'objectif était d'informer la population locale sur les pratiques d'assainissement et les mesures préventives, pour lutter contre cette maladie endémique.
Le médecin coordonnateur du PNLCP pour la province du Kwilu, Aimé Yiyi, a rappelé l'importance d'une approche intégrée pour prévenir et éradiquer le paludisme. Lors de son intervention, il a souligné les actions essentielles que la communauté doit adopter.
"Nous invitons la population de la province du Kwilu à contribuer activement à la lutte pour mettre fin au paludisme, notamment à travers des activités d'assainissement de l’environnement, de pulvérisation d’insecticides, ainsi que l’administration de sulfadoxine-pyriméthamine. L'utilisation correcte des moustiquaires imprégnées d'insecticides reste également un geste fondamental", a-t-il précisé.
La journée a aussi été marquée par la présentation du thème mondial de l'année : "Le paludisme prend fin avec réinventer, réimaginer et revivre", qui souligne l'importance d'innover dans les méthodes de lutte et de sensibilisation, pour mieux répondre aux défis posés par cette maladie.
Le paludisme demeure une problématique majeure de santé publique en RDC, et particulièrement dans la province du Kwilu, où les efforts de prévention et de traitement doivent être intensifiés, pour enrayer la propagation de cette pathologie. La mobilisation de la population autour de pratiques simples mais efficaces, telles que l’assainissement de l’environnement et l’utilisation correcte des moustiquaires, est essentielle pour réduire les cas de transmission.