9ème édition des jeux de la francophonie : l'OIF révèle le manque de transparence dans la gestion des fonds

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Jeux Cool.
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Par Rédaction

L'Organisation internationale de la francophonie (OIF), a recensé plusieurs nombreuses irrégularités et des dysfonctionnements dans le dispositif mis en place par l'État congolais pour supervision des travaux de réhabilitation de sites abrités pour l’organisation de la 9ème édition des Jeux de la francophonie prévue en août 2022 à Kinshasa.

À en croire son rapport interne daté du 15 juin 2021, l'OIF évoque notamment des dépenses "non justifiées" ainsi qu’un manque de transparence dans la gestion des fonds.

D’après les auditeurs, la plupart des documents ne sont pas paraphés et incomplets. Aucun des contrats signés par Didier Tshiyoyo ne comporte la mention approuvée par la direction générale des marchés publics. La réhabilitation du Stade Tata-Raphaël, pour un montant de plus de 11 millions de dollars, confiée au consortium de l’Alliance des bâtisseurs congolais (ABC), n’échappe pas à la règle. Les délais d’exécution ne sont le plus souvent pas précisés, laissant craindre des retards importants. Le CIJF ne dispose pas de termes de référence ou cahier des charges permettant de procéder aux appels d’offres ou à la contractualisation de gré à gré le plus souvent privilégiée par la direction du CNJF.

Il sied de noter que, la directrice du CIJF, l’ancienne athlète olympique libanaise Zeina Mina, a souligné dans un rapport que les conditions d’octroi des contrats de construction et de réhabilitation des infrastructures ne respectent pas l’exigence de transparence inhérente aux grands événements internationaux.

Pour rappel, à l’issue de la 19ème réunion du Conseil d’orientation du CIJF, tenue le 28 avril dernier sous la présidence du Maroc, le CNJF congolais s’était vu demander de fournir des preuves de la conformité avec les réglementations financières, notamment en matière de gestion des fonds et d’attribution des contrats. Près de 90 % des pièces demandées ont été transmises et examinées par les experts du CIJF, qui relèvent des incohérences, des manquements et des fragilités juridiques.

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Lundi 19 juillet 2021 - 15:00