
Par Gabin K.
Pays très riches par son sol, sous-sol et sa population dynamique, robuste et intelligente, la RDC est une destination idéale pour les investissements. Cette idée, Jean-Lucien Bussa, ministre congolais en charge du Commerce extérieur, l'a brillamment défendue lors de son intervention à l'Expo-Dubaï qui se tient du côté des Emirats Arabes Unis.
Chef de la délégation du gouvernement congolais à ce rendez-vous des affaires, Jean-Lucien Bussa a dépeint son pays comme terre d'investissements divers. "La RDC offre des opportunités immenses dans les secteurs tels que les mines, les hydrocarbures, les infrastructures, l’agriculture, l’industrie, le tourisme, la pêche et l’environnement. Des opportunités qui montrent à suffisance que la RDC demeure l’une des destinations favorables aux investissements à court, moyen et long terme", a-t-il démontré aux participants au Forum d'affaires RDC-Emirats Arabes Unis.
En plus de ces opportunités, la RDC, a ajouté Bussa, occupe une position stratégique au cœur qui lui a permis d'être affiliée aux différentes communautés économiques régionales, notamment celle de l'Afrique centrale, de l'Est, du Sud. "Une position qui lui confère le rôle de train d’union entre 9 pays qui l’entourent mais aussi pour les différents coins du continent, élargissant ainsi son marché local", a fait remarquer Bussa, avant de vanter la capacité de la RDC à produire de l'énergie hydro-électrique, laquelle capacité peut permettre d'électrifier toute l'Afrique, une partie de l'Europe et du Moyen Orient.
Au plan démographique et géopolitique, le ministre du Commerce extérieur a soutenu: "avec ses 100 millions d’habitants, la RDC constitue un grand marché de consommation pour elle-même mais aussi pour les autres pays en même temps qu’elle dispose d’une ressource peu négligeable à affecter à un travail créateur des richesses". Et de mettre en exergue: "la RDC est le 3ème plus grand marché en Afrique en termes d’étendue et de population"
Quant au secteur minier, Jean-Lucien Bussa a fait savoir que ledit secteur ne couvre pas totalement le potentiel d’investissement dans ce secteur qui a besoin de nouveaux investisseurs. "Le secteur des services publics couvre 27% du PIB, connait un réel épanouissement, en particulier dans le domaine de la téléphonie cellulaire. C’est ainsi que les secteurs de transport et voies de communication regorgent un potentiel non encore exploité", a-t-il estimé, avant de révéler à son auditoire que le secteur industriel congolais est "faiblement exploité". Par conséquent, a-t-il poursuivi, les défis de l’industrialisation restent entiers, ouvrant ainsi d’immenses possibilités aux investisseurs.
Voici comment Bussa, avec un langage aussi clair que l'eau de la roche, détails pertinents à l'appui, a prêché les opportunités et avantages d'investir en RDC en vue du "développement des relations économiques entre nos deux pays".