
Par la rédaction
Il s'est tenu, ce jeudi 09 juin au camp militaire de Kibomango, la cérémonie de clôture de la formation du 2e bataillon « jungle » des FARDC. Plusieurs personnalités ont rehaussé de leur présence à cette activité notamment le SEM Bruno Aubert, ambassadeur de France en RDC, des hautes autorités militaires congolaises, du général François-Xavier Mabin, commandant des éléments français au Gabon ainsi que des représentants de la Mission de l'Organisation des Nations unies en RDC (MONUSCO).
La France s’est engagée, faut-il le rappeler, dès 2021, à renforcer son partenariat militaire opérationnel et à contribuer au renforcement des capacités des FARDC pour lutter contre les groupes armés qui sévissent à l’Est du pays.
Dès lors, les Eléments français au Gabon (EFG) ont accompagné un premier bataillon « jungle », opérationnel dans le Nord Kivu depuis septembre 2021.
L’objectif était de former l’ensemble du bataillon au combat défensif et offensif, avec un accent particulier sur le combat en jungle : tir, lutte contre les IED, secourisme... Les officiers de l’état-major du bataillon ont
également reçu une formation spécifique à la mise en œuvre d’un Poste de commandement (PC) tactique en opération.
Le 11 avril dernier, débutait, au camp de Kibomango, la formation du 2e bataillon « jungle », dispensée par un détachement des EFG composé d’une cinquantaine de militaires français.
Certaines unités spécialisées du 2e bataillon ont eu l’opportunité de recevoir leur formation au centre d’entrainement au combat en forêt du Gabon, dans la région de Libreville.
Au total, La France s’est engagée à former trois bataillons « jungle ». Les retours satisfaisants sur les performances du premier bataillon témoignent de la qualité de la formation dispensée. Les autorités congolaises peuvent compter sur l’expérience du combat et la connaissance de l’Afrique centrale de l’armée française pour dispenser une formation adaptée qui répond aux besoins opérationnels.