Par G.T
La fumée blanche tant attendue n'a pas eu lieu, mardi 27 juillet, au siège de la CENI. Les chefs des confessions religieuses n'ont pas pu transcender leurs divergences sur le nom du prochain patron de la Commission électoral nationale et indépendante (CENI).
Dans le lot de réactions sur le nom de Denis Kadima, candidat favori présenté par l'église Kimbaguiste et qui serait élu par six autres confessions religieuses en dehors de la CENCO et l'ECC, un ancien collaborateur de E.Tshisekedi, Albert Moleka émet de réserves sur la qualité du travail de Denis Kadima sous ce régime.
La réaction de cet ancien proche de l'opposant historique fait suite à la réflexion de JC Katende qui, dans son tweet, dit attendre les preuves de la CENCO et l'ECC afin d'appuyer leurs positions contre le candidat Kadima.
« La Cenco et l'Ecc sont appelées à donner des éléments qui leur permettent de dire que Denis Kadima est proche du président Tshisekedi. Sans lesdits éléments détaillés, on va considérer que les deux institutions sont de mauvaise foi. On attend », écrit-il.
L'ancien Directeur de cabinet de feu Étienne Tshisekedi n'a pas caché son mécontentement. Et Albert Moleka de répondre : « Rien de nouveau sous le soleil, cher JC. Avions-nous jugé nécessaire de demander des preuves de proximité de R.Malonda avec quiconque ? D.Kadima est un expert indiscutable en matière électorale, comme l'est C.Naanga. Fera-t-il le choix de l'intégrité? Là serait la surprise ».
Les six confessions religieuses vont déposer, ce mercredi le procès-verbal de leur travail auprès du président de l'Assemblée nationale. Cette démarche est non approuvée par deux autres confessions religieuses - CENCO et ECC- . L'abbé Donatien N'Shole a, cependant, souligné que les plénières ont été suspendues par le Président de la séance afin de mener les études sur les allégations enregistrées.