
Par la Rédaction
La méthode est classique et ne peut surprendre ceux qui connaissent le jeu et l'enjeu car elle est un classique dans les attaques politiques. De quoi s'agit il en fait ? A l'approche des grandes échéances électorales, et surtout dans un contexte où le Chef de l'État en fonction est candidat à sa propre succession, la stratégie pour l'atteindre et espérer freiner sa montée à défaut de l'arrêter est de s'attaquer à ses soutiens. Par ce même fait suggérer que lui aussi serait de mèche avec ses lieutenants dans leur entreprise de prédation ou des actes de mal gouvernance. S'il ne l'est pas encore, l'objectif est de le pousser à se priver d'importants soutiens politiques pour sa réélection. Voilà la vérité de l'affaire qui a défrayé la chronique sur fond des compositions musicales de diabolisation. Les personnes citées sont des cracks de la politique dans l'entourage du chef de l'État. Ces figures sont classées dans la catégorie des nouveaux leaders politiques de la scène qui ont encore de l'énergie à donner au profit du président de la République.
L' affaire est bien montée. Le premier nom qui est cité est de Bifort Biselele, conseiller privé du président à qui il est reproché d'avoir orchestré la vente d une mine ainsi que le partage du produit de la vente estimé à 20 millions des dollars américains. Ces faits allegués visent à aggraver le degré du scandale parce que Biselele est un proche avéré du président de la République. Pour ceux qui connaissent la législation minière, il est impossible à un conseiller du président de posséder une mine de cette taille et d en disposer comme d'un véhicule a vendre sur l'avenue Sendwe. Mais briser Biselele c'est priver le chef de l'Etat d'un soutien et d'un réseau diplomatique de poids. Biselele n'a-t-il pas gagné d'âpres batailles sur le front diplomatique ?
Le deuxième nom est celui de Corneille Nangaa qui vient à peine de revenir sur la scène politique et dont les compétences techniques en matière électorale sont redoutées. Le coincer dans un dossier sale c'est le pousser à une inoperabilite. D'où aurait-il eu 20 millions pour se lancer dans un secteur aussi pointu que les mines ? Ce nom est utilisé pour faire diversion. Le fait même de citer le conseiller spécial et d'insister sur la véracité des faits montre que l'objectif se situe au delà de l'information. Tout se fonde sur l'intention de nuire. La liste ajoute encore à côté de Corneille Nangaa, le nom du ministère de la recherche scientifique José Panda qui ne cache pas son soutien au chef de l'État mal digéré par certains sociétaires de l'ancien régime. Son ascencion sur la scène politique est à la base de jalousie. Pour clôturer on ajoute le Premier ministre Sama Lukonde et l'Ambasadeur itinérant Dany Banza comme complices de cette opération . On se rend compte que le montage est grossier car retrouver la présidence et la primature dans une opération souterraine de cette ampleur impliquant le chef du gouvernement est invraisemblable.
Évidement pour mettre la cerise sur le gâteau on a aussi cité le ministre d'Etat Guy Loando dont on connaît les performances dans le secteur minier en sa qualité d'avocat d'affaires. Ce cocktail de malfaisance pour nuire au chef de l'État a épinglé des lui des personnes à briser et à éloigner du chef de l'État. Aussi curieux que cela paraît, ces personnes font partie de la task force présidentiel.
C'est de la stratégie de guerre et malheur à ceux par manque de jugeote en se laissant perturber par ces élucubrations. La
Cohésion de l'Union sacrée est également mise en cause dans cette affaire. Si cette première tentative réussie, d'autres affaires vont surgir pour isoler complètement le chef de l'État.