
Par Stella Ungaro
Après dénonciation du recrutement des congolais dans les rangs de M23 qui s'est révélé vrai par la suite quelques jours plutard, les mouvements citoyens font une nouvelle révélation sur la situation sécuritaire à Masisi.
Parmi eux, La Véranda Mutsanga qui alerte désormais sur l'existence de faux camps des déplacés à Masisi servant de base arrière au M23-Rwanda.
"...Il y a lieu de signaler qu'il y a nombreux faux camps des déplacés érigés principalement dans le Bashali Mokoko où ce ne sont que des Rwandais qui y habitent. Ils ont quitté le Rwanda et d'autres continuent à s'y rendre jusqu'à ce jour pour infiltration car c'est la même stratégie utilisée par Kigali pour se rassurer avoir des hommes sur terrain pour les utiliser en cas d'une nouvelle attaque en RDC."
Face à cette situation, La Véranda Mutsanga appelle à la vigilance tous azimuts.
"Lesdits fameux camps des déplacés étaient fermés pendant la période du gouverneur Julien Paluku Kahongya pour lutter contre l'infiltration pendant la première lutte de prise de Goma par le M23 mais réouverts par le HCR qui offre tout à ces faux déplacés venus du Rwanda comme s'il y a la guerre dans leur Pays," alerte Patrick Ricky Paluku se confiant à Opinion-info.cd.
Cependant, pour démontrer la gravité de la situation, le défenseur des droits de l'homme rappelle à l'opinion tant nationale qu'internationale les événements qui se sont déroulés dans ces camps en 2017.
"Il y 4 ans passés, si on a une bonne mémoire, ce sont les armes à feu qui avaient retenti dans le camps de MPATI à Masisi, à cause d'un conflit mineur. Après des enquêtes, il était prouvé que les armes que les déplacés avaient utilisé étaient toujours gardé dans le même camp. Même chose aussi pour les faux camp de KAHE à Kitshanga et camp de Mweso hébergeant des faux déplacés.
À KILOLIRWE (nouveau village) tout le monde possède 2 cartes (1 de la RDC et 1 du Rwanda). Normal dans un Pays qui a le défi sécuritaire ? Pourtant la loi congolaise l'interdit."
Pour prévenir le pire, La Véranda Mutsanga préconise aux autorités militaires d'organiser des bouclages si pas des couvre-feu dans ces zones inondées par les infiltrés.
Car renseigne t-elle, il y'a même des élèves Rwandais vivant à Masisi disant qu'ils étudient à L'ISTM et viennent en stage au HGR/Mweso.
"Imaginez !!! Au Rwanda pas des écoles et hôpitaux pour le stage ?
D'autres jeunes étaient recrutés dans le camps des déplacés à Mweso. où sont-ils partis ? On disait aux gens qu'ils partent en Ouganda mais jusqu'aujourd'hui pas de suite."
Pour la Véranda Mutsanga, si l'État Congolais ne fait rien, la population qui livre toutes ces informations pour avertir risque de se mobiliser pour détruire eux-mêmes ces faux camps des déplacés qui maintiennent MASISI dans l'insécurité permanente depuis des années.
"Les aides humanitaires y dépassent les limites aussi rapportent les acteurs de la société civile. Ces déplacés réçoivent du HCR de l'argent en espèce. Quel est leur travail pour qu'ils soient renumerés ?
Lutter contre l'infiltration, c'est aussi travailler d'arrache-pied sur cette épineuse question.
Aux grands maux, il faut des grandes décisions. Ces guerres imposées par Kigali, ont causé la mort de près de 10.000.000 des congolais. Il est donc temps de faire diligence pour donner l'espoir au Peuple Congolais longtemps meurtri à cause des ambitions sadiques du régime de Kigali.
Chacun à son niveau doit faire ce qui est de sa responsabilité pour se rassurer que la sécurité et la paix, reviennent à l'est de la RDC", a conclu La Véranda Mutsanga par le truchement de Patrick Ricky Paluku.