Par la Rédaction
La République démocratique du Congo va enfin se doter d'une Politique nationale du Développement Rural grâce à la détermination de François Rubota, ministre de tutelle. C'est une première depuis la création de ce ministère par ordonnance présidentielle en 1977. Pour ainsi répondre aux besoins tels que ressentis, François Rubota Masumbuko a lancé, ce lundi 17 avril à Kinshasa, « l’Atelier du lancement du projet d’appui à l’élaboration de la politique Nationale du développement rural en RDC ».
Pays continent situé au centre de l’Afrique avec une population estimée à plus de 100 millions d’habitants dont 80% vit jusqu’à ce jour dans les milieux ruraux et périurbains, l’’ élaboration et l’adoption de cette Politique nationale du Développement Rural permettra notamment l’éclosion du développement de la RDC à partir de la basse au sommet.
« La cérémonie de ce jour marque le couronnement d’un parcours ardue, jonché d’écueils multiformes, mais réalisé avec détermination dans la poursuite d’un noble objectif, à savoir ; doter le ministère du développement rural des politiques et stratégie nationales », a dit dans son discours , le ministre d’état en charge du développement rural rural.
Conscient du grand travail qui doit être abattu, le patron du développement rural a demandé aux experts qui seront désignés pour l’élaboration de ce document, de doubler d’efforts compte tenu notamment du temps imparti, de l’ampleur de la tâche et sa complexité.
« Point n’est besoin de relever l’ampleur de la tâche ainsi que sa complexité. Celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs mois au vu des exigences qu’elle suscite en terme de déplacement et de logistique, mais au regard des contraintes du gouvernement en rapport avec les prochaines échéances, j’exhorte les parties prenantes à doubler d’ardeur pour réaliser cette mission en un temps minimum avec maximum de rendement», a rappelé François Rubota Masumbuko.
Pour qui le document des politiques et de stratégies nationales du développement rural qui sera élaboré tiendra compte de toutes les représentations de nos populations vivant dans les milieux ruraux et périurbains.
« Étant donné que les femmes et les jeunes constituent à ce jour les acteurs majeurs du monde rural, l’approche genre sera pris en compte et dans la phase du diagnostic préliminaire et les enquêtes sexo-spécifiques seront réalisées. Dans le but de préserver la paix sociale dans les milieux ruraux, la problématique des peuples autochtones sera également pris en compte», rassure François Rubota.
Qui a par ailleurs salué le soutien apporté par le FAO dans la réalisation de ce projet
