
Par la Rédaction
Le Mouvement Social pour le Renouveau ( MSR) décide enfin de se ranger en ordre de bataille. A l'issue de son troisième congrès tenu à Kinshasa ce jeudi 15 juin, les cadres et militants du MSR venus de toutes les 26 provinces ont jeté leur dévolu sur François Rubota afin de présider à la meilleure destinée ce parti politique pour les cinq prochaines années.
Sous les ovations dans une salle archicomble, François Rubota, humble comme toujours, a vivement remercié les cadres et militants pour la confiance placée en sa modeste personne et se dit pleinement conscient de la responsabilité liée à cette lourde charge.
" Je mesure non seulement la hauteur, mais la dimension de la responsabilité qui m'est confiée ce jour. Mériter votre confiance n'est pas une choses facile, mais ça demande également, de ma part, un certain nombre de choses dites durant ce congrès", a-t-il fait savoir d'entrée de jeu.
Conscient des enjeux de l'heure, François Rubota a convié les cadres et militants à se mettre au travail afin de redorer l'image du MSR.
" Nous allons tous porter toute la responsabilité d'amener le MSR au niveau qu'il n'avait pas depuis ce jour. Je ne saurai pas le faire seul. Je ne peux le faire qu'avec vous, avec votre accompagnement, pour redorer l'image de notre parti politique. Vous venez de 26 provinces, je ne saurai pas arriver partout. Je n'ai que deux pieds. Là où je ne saurai pas arriver, vous allez arriver à ces endroits. Je n'ai qu'une seule bouche je ne saurai pas atteindre tout le monde. Là où je ne saurai pas parler, vous parlerez en lieu et place de ma personne. Cela veut dire qu'Ensemble nous sommes forts. Prenons le MSR dans notre patrimoine personnel pour le porter au plus haut et faire du MSR un des meilleurs partis de ce pays".
François Rubota conscientise les cadres et militants pour les élections
S'inspirant des précédents cycles électoraux, le nouveau président du MSR, François Rubota a appelé les cadres et militants du MSR à faire un choix judicieux dans la désignation des candidats pour les prochaines élections.
" Je sais que vous avez cette force là. Vous n'êtes pas n'importe qui. Vous savez mobiliser là où vous êtes. Les élections pointent à l'horizon. Focalisons sur les élections nationales et provinciales. Nous vous avions demandé
, il y a peu, de nous transmettre les listes pour les candidats. Ces derniers nous ne le connaissons pas. C'est vous qui les connaissez. Soyez fermes et prenez les candidats qui sont en mesure de nous donner de sièges", a-t-il poursuivi.
Droits dans ses bottes, François Rubota Masumboko a promis aux militants de revenir dans un bref délai après les élections pour une mise au point. Il a prié l'assistance à compter sur le peu de ses qualités pour qu'ensemble le MSR retrouve sa place.
Motion de soutien à la candidature du Chef de l'État
C'est dans une ambiance festive qu'une motion de soutien a été lue à la fin de ce congrès par la nouvelle vice-présidente au nom du Mouvement Social pour le Renouveau. De manière consensuelle, les cadres et militants ce parti, membre de l'Union sacrée, ont décidé d'apporter leur soutien indéfectible à la candidature du Président Félix Tshisekedi pour la prochaine présidentielle "afin de lui permettre de finaliser l'œuvre salvatrice pour le développement de la RDC et le bien-être du peuple Congolais".
Dans cette même allocution, le MSR a également réaffirmé son appartenance à son regroupement politique qu'est l'Alliance des Démocrates pour le Renouveau et Progrès ( ADRP).
" Nous sommes un parti qui gagne toujours et qui se positionne en ordre utile. Nous avons participé à tous les trois précédents cycles électoraux et tout indique qu'en 2023 il n'en sera pas autrement. S'approcher au MSR est atout majeur compte tenu de ses caractéristiques et de ses leaders", a dit son nouveau SG Jean Chrisostome Vahamwiti
Notons que ce congrès est le troisième depuis l'existence du MSR. Il s'est inscrit dans le cadre d'une part, de réajuster le statut et le règlement d'ordre intérieur du MSR, et d'autre part, de renouveller ses animateurs. Le MSR sera désormais dirigé par un Président. Ce dernier sera soutenu par un bureau politique au sein duquel figure un nouveau poste à savoir la vice présidence. Plusieurs recommandations ont été faites lors des travaux en commission.
Rappelons que les deux précédents congrès ont été organisés en 2011 et 2015.