Moïse Katumbi : «Je me pose la question si nous pouvons encore fêter le 30 juin?»

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Moïse Katumbi. [Photo d'illustration]
Moïse Katumbi. [Photo d'illustration]

Par Gratis Makabi

Le Président d'Ensemble pour la République, Moïse Katumbi Chapwe s'est exprimé depuis sa résidence, dans la province du Haut-Katanga, sur le 64ème anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo.

Le numéro 2 au scrutin présidentiel de décembre 2023 s'est posé des questions sur la situation sociale, économique et sécurité du grand Congo depuis l'avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.

"Notre peuple n'a plus le droit à la vie, il n'y a rien qui marche, le congolais est devenu mendiant dans son propre pays. Le peuple congolais n'a plus de route, ni d'électricité, moins encore d'eau potable. Mes frères et sœurs meurent à l'Est, trop de promesses et discours inutiles , mais on oublie son peuple. Nous allons nous mettre ensemble pour que cette situation change. Nous sommes un pays riche mais la population est pauvre", a-t-il déclaré.

Et Moïse Katumbi de poursuivre : "Aujourd'hui je me pose la question si nous pouvons encore fêter le 30 juin ? Si je pense à la population de l'Est qui meurt chaque jour, si je pense aux congolais de la diaspora qui se réveillent très tôt pour nourrir leurs familles qui sont au pays. Je me pose qu'est-ce qui ne marche pas dans notre pays ? Le social ne marche plus, la justice est malade. Nous cultivons seulement la haine, le tribalisme, le népotisme, la criminalité et le banditisme. Il est temps pour le peuple congolais de nous mettre ensemble, et dire Non à cette dictature, Non au tribalisme et toutes les mauvaises choses qui se passent dans notre pays".

Concernant la tentative de changement de la constitution, Moïse Katumbi a fait savoir que c'est l'incompétence qui bloque le développement de la RDC, et non la constitution. Le vrai changement de la constitution c'est l'amélioration du social, la construction des routes, des hôpitaux et écoles, et surtout fin à la guerre de l'Est.

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Dimanche 30 juin 2024 - 11:38