Mort de l'étudiante congolaise au Canada : Prince Epenge parle d'une conséquence d'abandon des Congolais de la diaspora par le régime de Félix Tshisekedi*

Catégorie
Image
Prince Epenge (veste grise) dans le studio de la Voix de l'Amérique
Prince Epenge (veste grise) dans le studio de la Voix de l'Amérique

Par Bijou NDJODJI BATEKO


Depuis la disparition, mercredi 2 octobre, de l'étudiante congolaise de l'Université de Québec, Alexandra Lumbaya, jusqu'à la découverte de son corps sans vie, dans une rivière, le mardi 8 du même mois, les réactions teintées de colère, de choc et de consternation ne cessent de pleuvoir. 

La dernière réaction en date est celle de Prince Epenge, président national du parti politique ADD/Congo. Ce porte-parole de Lamuka soutient que "la découverte dans une rivière du corps de la jeune étudiante congolaise, Alexandra Nzambe, au Canada, est un choc qui nous secouera à jamais".

Au nom de Lamuka, principale plateforme politique de l'opposition, Prince Epenge dit tirer, à partir de ce qu'il qualifie d'assassinat de Alexandra Nzambe au Canada, les leçons de l'abandon par Kinshasa des compatriotes congolais vivant à l'étranger. "En Virginie [États-Unis d'Amérique] où je me trouve, j'ai senti une forme d'abandon des Congolais d'ici [de la diaspora]", s'est indigné Prince Epenge.

Le président national de l'ADD/Congo estime que "toute la lumière doit être faite" sur les circonstances de ce drame, et exige à la RDC -République démocratique du Congo- de "jouer son premier rôle, celui de protéger ses filles et fils partout".

Prince Epenge n'a pas manqué de présenter ses "condoléances" à la "famille" de Alexandra Nzambe, à "sa maman et aux Congolais".

Jeudi 10 octobre 2024 - 07:52