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Révision constitutionnelle : «Tant que la guerre de l’Est n’est pas encore complètement terminée, il n’y a d’opportunité de changer ou réviser la Constitution» (Prof Kondaloko)

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Le Président Félix Tshisekedi et la Constitution lors de la prestation de serment en janvier 2019
Le Président Félix Tshisekedi et la Constitution lors de la prestation de serment en janvier 2019

Par Don Benjamin Makolo

Intervenant au cours de l'émission "Dialogue entre Congolais", diffusée le vendredi 25 octobre 2024, sur les antennes de la Radio Okapi, le professeur de droit à l’UNIKIN -Université de Kinshasa-, Leopold Kondaloko, a fait savoir qu’il n’y a pas d’opportunité de changer ou de réviser la Constitution, tant que l’Est du pays est encore en proie à la guerre. «Tant que la guerre de l’Est n’est pas encore complètement terminée, il n’y a d’opportunité de changer ou réviser la Constitution», a-t-il indiqué.

En sa qualité de praticien de droit, Leopold Kondaloko avance que «la Constitution est la loi fondamentale, qui est rédigée en tenant compte des réalités socio-politiques du moment. Si les réalités ne collent plus, on est obligé de modifier certains articles de la Constitution. C’est pourquoi, le constituant a prévu tout un chapitre de la révision constitutionnelle. La Constitution ne peut être révisée que s’il y a des dispositions qui ne cadrent plus avec les réalités actuelles du pays», a -t-il poursuivi.

Rapelons que la question de la révision ou du changement de la Constitution refait surface dans l'opinion, en réaction aux déclarations du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, mercredi 23 octobre, lors de sa tournée dans la province de la Tshopo, devant la population de Kisangani. Des déclarations laissant entendre sa volonté de doter la République démocratique du Congo d'une Constitution favorable aux réalités actuelles.

Samedi 26 octobre 2024 - 13:40