Changement de la constitution : Julien Paluku dresse le profil des animateurs de la 4è République !

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Président du Burec et ministre du commerce extérieur, Julien Paluku
Président du Burec et ministre du commerce extérieur, Julien Paluku

Par Gratis Makabi

L'acteur politique, Julien Paluku Kahongya a fait une lecture politologue sur la pensée politique du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur le changement de la constitution.

D'après l'ancien gouverneur du Nord-Kivu, il faut créer la 4ème République d'autant plus que les trois précédentes n'ont pas été «une panacée pour les multiples problèmes de la RDC -République Démocratique du Congo-.»

“Je viens à la suite de ce débat important que le Président de la République a suscité au pays. Il a été constaté que depuis 1960, nous avons navigué sur un État fortement centralisé d'une part, à savoir de 1960 à 1997 vers un État qui n'est pas nommé entre 1997 et 2001, et ensuite un État sous transition sans régime politique bien défini entre 2001 et 2006, pour finalement déboucher sur une constitution qui a défini le régime politique, tout en étant hybride, parce qu'il n'est ni parlementaire ni semi-présidentiel parce qu'il naviguait entre les deux", a-t-il déclaré.

*Les raisons fondamentales de la création d'une quatrième République*

Le ministre du commerce extérieur, Julien Paluku, considère que ni l'État fortement centralisé, ni l'État unitaire fortement décentralisé n'ont été des solutions aux problèmes que la RDC a connus. Aujourd’hui 64 ans après notre indépendance, le pays navigue entre tâtonnements, pauvreté et immobilisme.

"Je saisis l'opportunité pour appeler à un nouveau vocable qui est la création de la 4ème République. Cette dernière est importante parce que les trois autres n'ont pas été une panacée pour les multiples problèmes. Les contenus de ces textes qui doivent fonder la 4ème République devront s'inscrire dans la dynamique enclenchée par le Président de la République".

*Le profil des animateurs pour fonder la 4ème République*

Pour Julien Paluku, les acteurs dirigeants ne doivent pas avoir honte de se retrouver autour d'une table de réflexion.

"Il ne faut pas qu'on nous interdise de réfléchir sur les textes fondateurs qui doivent diriger la République que nous voulons, parce que d'autres qui ont réfléchi ne sont pas plus intelligents que nous pour penser que nous devons nous retrouver dans le schéma qu'ils ont tracé. Nous ne sommes pas moins que les Congolais qui se sont retrouvés à Sun City. Vivement les intelligences pour retrouver à partir de janvier 2025. Je souhaite qu'il ait les anciens gouverneurs , présidents d'assemblée nationale, premiers ministres et d'autres intelligences qui ont eu à exercer le pouvoir d'État à des niveaux différents.

Pour rappel, Félix Tshisekedi n'a pas caché sa détermination à doter la RDC -République démocratique du Congo- d'une nouvelle Constitution. Loin de s'étendre sur la question, devant la population de Kisangani, mercredi 23 octobre dernier, le Chef de l'État, Félix Tshisekedi, a de nouveau fait comprendre que l'actuelle Constitution ne cadre pas avec les réalités vécues par les Congolais.

Portée jusque-là par l'UDPS, cette question continue à susciter une très forte polémique en RDC. Un silence radio s'observe, cependant, au sein de l'Union sacrée, principale plateforme politique formée autour du Chef de l'État.

Lors d'un meeting de l'UDPS, Augustin Kabuya, chef du parti présidentiel, a déploré sans ambages le retard occasionné par la même Constitution, qui accorde une durée de 5 ans pour un mandat. Le temps que prend le Chef de l'État avant la nomination d'un formateur du Gouvernement. Sur la base de son expérience, comme informateur nommé par le Chef de l'État, Félix Tshisekedi, l'année en cours, Augustin Kabuya se veut aussi très critique sur la période de discussion reconnue à celui-ci.

Lundi 9 décembre 2024 - 10:30