Par Serge Mavungu
Le ministre du Portefeuille Jean-Lucien Bussa va, au coup sûr avec la tenue des états généraux des entreprises du portefeuille, marqué d'une empreinte indélébile son passage à la tête de ce Ministère.
La tenue de ces assises voulue par chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de la 2ème réunion du Conseil des Ministres marque, à en croire Jean-Lucien Bussa, la détermination du chef de l'État de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à réorganiser les entreprises du Portefeuille de l'État dans dans l'optique d’en faire des outils efficaces et stratégiques pour la croissance économique et le progrès social de la RDC-République démocratique du Congo-
Du haut de la tribune de ce forum, lors de l'ouverture de ces assises, Jean-Lucien Bussa a salué la clairvoyance, l’intérêt et l’importance que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo accorde aux entreprises du Portefeuille de l’Etat, au regard de ce qu’elles représentent en tant que catalyseur de la prospérité.
"Ces entreprises, constituant l’un des maillons importants de l’économie congolaise, devraient participer substantiellement à la création de la richesse, à la création des emplois, au budget de l’État, à la mise en œuvre des politiques publiques. Elles devraient, en outre, générer directement ou indirectement des avantages pour l’éclosion des autres activités économiques et favoriser le développement d'autres secteurs économiques. Tel n'est cependant pas le cas. La quasi-totalité des entreprises publiques, en particulier, sont contre performantes et peinent à rencontrer les attentes de la population", a indiqué le ministre du Portefeuille Jean-Lucien Bussa.
Et le ministre Jean- Lucien Bussa de souligner: " En dépit d’énormes potentiels de croissance et de développement dont disposent les entreprises du Portefeuille dans plusieurs domaines et de l’importance de leur patrimoines (Miniers, Transports, Hydrocarbures, Energie, Fonciers, Télécommunication, Financiers, la plusieurs facteurs, retardent leur montée en puissance et ne permettent pas d’en faire un puissant vecteur du développement économique et social. Ce, malgré les reformes mises en œuvre depuis 2008 ''.
Il a, par la même occasion, indiqué que " la situation actuelle des entreprises publiques reste préoccupante, bien que des progrès sporadiques aient été enregistrés. Une analyse sectorielle approfondie révèle des défis majeurs dans les principaux secteurs stratégiques. ''
Dans son diagnostic sur le ministre Jean-Lucien Bussa a déclaré que "les entreprises publiques sont aussi victimes des décisions judiciaires iniques et saisie intempestive de leurs biens et font face à des difficultés d’accès au financement public et privé ''.