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Consultations politiques en RDC : Adolphe Muzito affiche ses ambitions gouvernementales "en tant que nouvelle majorité, dans sa nouvelle configuration, pour aider le Président à extirper le M23"

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Adolphe Muzito après des consultations politiques avec Eberande Kolongele,  conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi en matière de sécurité
Adolphe Muzito après des consultations politiques avec Eberande Kolongele, conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi en matière de sécurité

Par Prehoub Urprus 

L’ancien Premier ministre et opposant républicain, Adolphe Muzito, a exprimé la volonté de son parti politique, Nouvel élan, de rejoindre le futur Gouvernement d’Union nationale. Cette annonce a été faite à l’issue de sa consultation, ce vendredi 04 avril 2025, avec le conseiller spécial du chef de l’État, Félix Tshisekedi, en matière de sécurité.

Adolphe Muzito justifie cette démarche par la nécessité de l’unité nationale face à la crise sécuritaire qui secoue l’est de la RDC -République démocratique du Congo-. Selon lui, l’heure n’est plus aux clivages politiques, mais à l’engagement collectif pour défendre l’intégrité territoriale du pays.

"Je suis disposé à apporter ma contribution en ce moment où le pays est agressé. Je ne veux pas entrer au Gouvernement en tant que parti de l'opposition. Je veux contribuer en tant que nouvelle majorité, dans sa nouvelle configuration, pour aider le Président à extirper le M23 qui nous agresse", a déclaré Adolphe Muzito.

L’ancien chef du Gouvernement s’aligne ainsi sur la vision du Président Félix Tshisekedi, qui plaide pour une union des forces politiques, afin de faire face aux défis sécuritaires. Muzito se positionne comme un acteur clé susceptible de renforcer la nouvelle dynamique politique et sécuritaire du pays. "Le Président veut l'unité et la cohésion nationale, pour défendre ensemble la Nation", a-t-il ajouté, réaffirmant son engagement à œuvrer pour la pacification de l’Est.

Cette prise de position marque un tournant dans la posture de Nouvel élan, qui pourrait troquer son statut d’opposition, pour une intégration active au sein de l’exécutif. Elle illustre également l’évolution du paysage politique congolais, où la nécessité d’une réponse concertée aux défis sécuritaires semble redéfinir les alliances.

Samedi 5 avril 2025 - 09:07