
Par Ram's Kitamba
Les enseignants des écoles publiques de la province éducationnelle Kasaï 1 accusent les agents de la mutuelle de santé des enseignants "MESP, Mutuelle Agréée" direction provinciale du KASAI, du manque de suivi dans des structures sanitaires où ils sont transférés pour leur prise en charge médicale, ainsi que le mauvais accueil et la négligence du personnel médical affecté dans les formations sanitaires conventionnées avec la MESP KASAI. Ceci avec un impact négatif sur la qualité des soins qu'ils reçoivent.
Le docteur Gauthier Kilembe, directeur provincial de cette structure publique précise d'être informé de toutes les situations par le canal des syndicats des enseignants, dans le cadre de la commission satisfaction, mise en place par la MESP, pour recueillir les plaintes et désidératas des enseignants par rapport à leur accès aux soins dans les formations sanitaires conventionnées. Et, avec ça, la MESP peut approcher les prestataires incriminés directement, ou, à travers la commission médico- mutualiste qui est un cadre de concertation et règlements des problèmes entre la MESP et ses partenaires, en vue de trouver des solutions idoines et satisfaire l'enseignant congolais, qui doit être au centre de l'action sociale de la MESP.
La MESP est reconnue par l’Arrêté n°042/CAB/MIN/JGSDH/2015 du ministère de la Justice et Garde des Sceaux, ces ressources financières sont constituées des cotisations des membres et des subventions de l’État, et dans l'Arrêté ministériel n°027/CAB/MINETAT/MTEPS/01/2019 portant agrément de la Mutuelle de Santé dénommée Mutuelle de Santé des Enseignants de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, “M.E.S.P.” en sigle.
"C'est vrai que je suis au courant de plaintes de quelques enseignants dans certaines structures sanitaires conventionnées avec la MESP, pour la prise en charge médicale des enseignants affiliés et bénéficiaires de la MESP par le biais de l'intersyndicale. Et des mesures nécessaires y sont déjà prises, en approchant les prestataires incriminés pour des mauvaises pratiques et des anti valeurs, qui ne cadrent pas avec la couverture santé universelle prônée par le chef de l'État et mise en exécution par la mutuelle de santé des enseignants, "MESP Mutuelle Agréée". Ainsi, nous demandons aux enseignants victimes de ces pratiques odieuses de les dénoncer auprès des services compétents de la MESP, dont le cabinet du médecin conseil et le bureau juridique de la MESP KASAI, pour un suivi rapproché et des solutions rapides et qui peuvent aller jusqu'à la rupture du contrat pour les récidivistes", a confirmé le docteur Gauthier Kilembe.
S'agissant des problèmes financières que la société MESP a avec les différentes structures sanitaires locales, le numéro 1 provincial dément l'information et précise que la mutuelle des enseignants n'a aucune dette avec ces structures sanitaires.
"Je vous précise que la mutuelle de santé de Tshikapa n'a aucune dette avec les structures sanitaires locales, avec lesquelles nous avons un contrat de soins et elles sont payées régulièrement. Et donc, il n'y a aucune raison de ce genre, qui empêche les enseignants de se faire soigner comme il faut ou qui justifie un comportement irrévérencieux des prestataires envers les enseignants. Je profite pour vous dire comme mesure palliative, tout enseignant a droit de changer de formation sanitaire, s'il ne trouve pas satisfaction là où il est affecté. Et pour ça, il doit passer au bureau de la mutuelle, pour opérer ce changement dans la base des données de l'identification des enseignants. Ceci est bien mentionné dans nos textes. Le plus important, c'est que les professionnels de la craie doivent dénoncer tous les cas d'antivaleurs, afin de corriger les erreurs. La MESP, c'est leur mutuelle et personne ne peut les inquiéter", a-t-il poursuivi.
Le docteur Gauthier Kilembe n'a pas oublié de mentionner aussi le mauvais accueil que subissent les enseignants dans les structures sanitaires, tout en invitant tout le monde à la conscience. Car, un un bon accueil est le début du traitement et de la guérison; un mauvais accueil, par contre, risque d'amplifier la maladie et entamer la psychologie du malade, qui est déjà affectée par la maladie.