![La ministre de l'ESU Marie Thérèse Sombo [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-05/IMG-20250508-WA0044.jpg?itok=nOYsEuug)
Par Gloire Balolage
Les institutions de l’enseignement supérieur et universitaire de la RDC -République démocratique du Congo- sont appelées à jouer un rôle central dans le développement national. C’est le message porté par la ministre de l'ESU -Enseignement supérieur et universitaire-, Marie-Thérèse Sombo, à l’ouverture du colloque international qui s’est tenu ce jeudi, à l’Université officielle de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï Oriental.
Prévu du 8 au 10 mai 2025, cet événement scientifique réunit chercheurs, universitaires, décideurs politiques et acteurs de la société civile autour d’un objectif commun, repositionner les universités et instituts supérieurs congolais comme des catalyseurs de solutions concrètes aux défis socio-économiques du pays.
«Ce colloque international s'inscrit dans une dynamique que nous portons résolument au sein du Gouvernement : celle d'un enseignement supérieur utile à la société, ancré dans son territoire et moteur d'un développement endogène, équitable et durable», a déclaré la ministre. Elle a insisté sur la nécessité pour les universités de ne plus se limiter à un rôle académique, mais de devenir des institutions «qui anticipent, éclairent, impulsent.»
Dans son allocution, la ministre Sombo a également souligné le rôle que peut jouer l’Université officielle de Mbuji-Mayi en tant que «pôle d’excellence au service du progrès social et économique», notamment dans une région encore marquée par les séquelles du sous-développement et du manque d’opportunités.
Ce colloque est vu comme une étape importante dans la redéfinition du rôle des universités congolaises, dans une logique d’innovation, d’entrepreneuriat et d’impact territorial. Il ouvre aussi la voie à une meilleure intégration entre la recherche scientifique et les besoins réels des populations locales.
