Par Patrick Kitoko
Sénatrice honoraire et membre du PPRD -Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie-, Francine Muyumba a, le dimanche 18 mai 2025, adressé une lettre ouverte au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Il était question pour cette proche de l'ancien président Joseph Kabila de faire part au Chef de l'État sa lecture sur la situation, mieux la crise, que connait actuellement la RDC -République démocratique du Congo-.
Préoccupée par le contour que prend la situation politique actuellement, ce cadre de FCC -Front Commun pour le Congo- justifie sa démarche.
“Il s'agit d'un appel à la paix, au respect strict de notre constitution et à la responsabilité. Le pouvoir ne doit pas diviser à mon humble avis. Je pense que le pouvoir doit rassembler”, a déclaré Francine Muyumba à nos confrères de la radio Okapi, tout en faisant allusion aux poursuites judiciaires lancées contre quelques opposants du régime actuel, mais aussi, la suspension d'exercice infligée à quelques formations politiques de l'opposition.
“Choisir entre poursuivre dans la voie de la polarisation politique, des manipulations institutionnelles et des poursuites ciblées, une voie qui mène à la division; ou bien, prendre le chemin du droit, du pardon, de l'inclusivité, et de la restauration de la paix nationale ”, avertit-elle.
Avant de préciser: “la fonction présidentielle exige des choix difficiles et parfois courageux. Ce que je propose est une alternative de grandeur. C'est de choisir la paix plutôt que la vengeance, le droit plutôt que l'arbitraire, la stabilité plutôt que l'instabilité ”.
Abordant le sujet ayant trait aux différentes négociations organisées pour le retour de la paix en RDC, cette femme politique congolaise n'a pas caché son indignation. Pour elle, les problèmes congolais devraient être résolus à l'interne.
“C'est une honte de voir les réunions pour la RDC partout en Afrique et dans le monde entier à cause de notre manque de responsabilités et capacités à résoudre le problèmes internes ”, regrette Francine Muyumba.
Cette dernière invite le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi à adopter une "posture d'unificateur" et aussi l'invite à mettre fin, via la justice, à des "poursuites sélectives".
