
Par Patrick Kitoko
Des réactions ne cessent de tomber au lendemain de la sortie médiatique de l'ancien Président de la République, Joseph Kabila, sur l'état actuel de la nation.
Selon le député provincial honoraire Mukebayi Nkoso Hugue Michel, le Président Félix Antoine Tshisekedi devrait reconnaître que c'est de par sa gestion de la res publica, qu'est née la réhabilitation dans l'opinion de son prédécesseur Joseph Kabila, qui, pourtant, devait observer des réserves.
“De par ses actes (Tshisekedi) depuis qu'il a accédé au pouvoir en 2019, la banalisation du fait corruption, le reflet projeté dans les réseaux sociaux d'un pouvoir ancré dans les bas instincts et le déni des acquis démocratiques du noble combat commun mené dans l'opposition d'antan jusqu'à la funeste tentation exprimée, en public, d'un pouvoir à vie via un changement de la Constitution”, affirme l'ancien élu de la commune de Lingwala, avant d'ajouter : “Quand un peuple n'a plus d'horizon pour son avenir, il n'y a pas plus tentant pour lui que de s'en remettre à la nostalgie du passé, quitte à ce qu'il se console avec quelques instants de confort méconnus ou minimisés a l'époque.”
Cet opposant au régime Tshisekedi et proche de Moïse Katumbi pense que tout ces précédents profitent à Joseph Kabila. Néanmoins, il invite l'ancien Président à éviter de «semer le doute quant à son engagement pour la paix» avec des allusions à son passé militaire, alors qu'il a pris, depuis, congé de l'Armée au profit du statut de senateur à vie qu'il revêt aujourd'hui.