Kongo Central : l’UNCC s’implante à Matadi et relance la dignité du métier de cameraman

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Merci Kamalandua, Président de l'Union Nationale des Cameramen du Congo, à droite de la photo
Merci Kamalandua, Président de l'Union Nationale des Cameramen du Congo, à droite de la photo

Par Serge Mavungu

L'UNCC -Union Nationale des Cameramen du Congo- a désormais son comité dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central.

La cérémonie d’installation du comité provincial de l’UNCC a eu lieu le dimanche 08 juin 2025.

À en croire le président de l’UNCC, Merlin Kamalandua, cette cérémonie marque un tournant très décisif et entre dans les annales de leur association.

Merlin Kamalandua a, à cette occasion, rappelé le contexte dans lequel il a hérité de cette structure.

Photo d'illustration

Se félicitant des avancées très significatives réalisées en sept mois d’exercice, Merlin Kamalandwa a indiqué qu'à "notre avènement, nous avons hérité d’un canard boiteux, d’une structure très malade et paralysée par des querelles intestines. Nous nous sommes assignés pour objectif, de redresser ce géant aux pieds d’argile, en l’administrant une thérapie efficace. Pour ce faire, nous avons commencé par la réunification des différentes fractions, la dotation d’un siège administratif à l’UNCC avant de lancer l’opération d’identification de tous les membres. L’objectif de cette opération était de savoir qui est cameraman et qui ne l’est pas, afin d’éviter les moutons noirs. Un autre objectif que nous nous sommes assignés, c’était l’extension de l’UNCC sur l’ensemble du territoire national. En ce jour, nous ne pouvons être que fiers d’avoir matérialisé cet objectif par sa première phase ici au Kongo-Central."

Merlin Kamakandua a, par la même occasion, rappelé au comité nouvellement installé que "vous avez le devoir de porter plus haut l’étendard de l’UNCC ici au Kongo-Central, valoriser notre métier et défendre les intérêts des tous les cameramen qui évoluent tant dans le secteur médiatique, institutionnel que privé. Avec l’avènement du numérique, le métier d’opérateur de prise de vue est menacé de disparition. Tout le monde aujourd’hui, journaliste ou pas, cameraman professionnel ou pas, avec son téléphone peut prendre des images et balancer sur n’importe quelle plateforme. Et si nous les opérateurs de prise de vue, ne faisons pas attention, nous risquons de voir notre beau métier disparaitre."

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Et Merlin Kamalandua d'insister :"Être cameraman, ce n’est pas seulement capturer des images, c’est un métier, un art, une technique, une responsabilité."

Il lance, ainsi, un appel solennel à tous les opérateurs de prise de vue de se former, de se recycler, de ne pas rester statiques. 

"Soyez des acteurs du changement et de l’excellence. Le cameraman n’est pas un petit homme, mais plutôt un grand monsieur au sein de la société. C’est ici que je nous invite à valoriser notre métier, à prêcher par un bon exemple partout où nous sommes, pour qu’en contrepartie, nous soyons respectés", a-t-il souligné.

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Mercredi 11 juin 2025 - 19:41