Par Serge Mavungu
L'ANSER -Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain- vient de totaliser cinq ans d'existence.
Le Directeur général adjoint de cette agence publique, Damien Twambilangana, a dressé un état des lieux des efforts déployés depuis la création de cette agence, y compris des perspectives ambitieuses pour les années à venir.
C'était au cours d'un briefing presse qu'il a co-annimé, à Kinshasa, avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.
"Depuis 2020, nous avons planifié 1.100 projets énergétiques sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, 65 de ces projets sont en cours de mise en œuvre et 22 ont déjà été finalisés, mais sont en phase d'essai", a déclaré Damien Twambilangana, DGA de l'ANSER.
Il a, dans son exposé, ajouté que pour améliorer durablement l’accès à l’électricité en milieu rural et périurbain, l’ANSER mise sur une approche basée sur les énergies renouvelables. Il s'agit, a-t-il indiqué, de l'énergie solaire, hydrologique, éolienne, biogaz, et bien d'autres solutions adaptées aux réalités locales.
Et le DGA de l'ANSER de poursuivre :"Nous croyons fermement que l’avenir énergétique de notre pays repose sur les ressources renouvelables. Le solaire et l’hydroélectrique seront les moteurs de notre stratégie d’électrification."
L’ANSER, a-t-il martelé, vise à porter le taux d’accès à l’électricité dans les zones rurales à 52 % d’ici 2030, un défi de taille quand on connaît les écarts encore criants entre milieux urbains et ruraux.
Et pour atteindre cette fin, a-t-il précisé, le budget prévisionnel nécessaire à cette transformation énergétique s’élève à 744 milliards de francs congolais, un financement devant venir notamment du FPI -Fonds de promotion de l’industrie-.
