
Par Don Benjamin Makolo
Après les actes des violences des partisans arborant les effigies du député national Reagan Lokonga et les et ceux du sénateur Gecoco Mulumba, qui ont perturbé la quiétude des populations du quartier Kingabwa dans la commune de Limete jeudi 16 octobre 2025, causant des dégâts énormes et plusieurs blessés, le parti politique AREP -Agissons pour la République- cher au Ministre Guy Loando Mboyo condamne avec la dernière énergie les actes de violence et exige l'ouverture des poursuites judiciaires contre le député national bien que membre du parti.
À travers un communiqué de presse signé par la secrétaire générale adjointe chargée des questions politiques et électorales du parti, « le Parti Agissons pour la République -AREP- a suivi avec une profonde consternation les images vidéos devenues virales sur la toile, montrant des affrontements brutaux et barbares survenus dans le quartier Kingabwa, commune de Limete, entre des individus aux allures de brigands, parmi lesquels certains portaient ou brandissaient des drapeaux d'AREP. La Direction du Parti condamne avec la plus grande fermeté ces actes de violence inacceptables et rejette catégoriquement toute implication ou responsabilité dans ces incidents », peut-on lire du communiqué.
Et de poursuivre, « la Direction du parti affirme que la hiérarchie du Parti n'était ni saisie encore moins n'avait autorisé l'organisation d'une quelconque activité, que ce soit au nom du Parti ou en dehors de celui-ci, en cette journée du jeudi 16 octobre 2025 », éclaire le communiqué.
Face à cette situation déplorable, le parti de Guy Loando apporte sa compassion aux familles des victimes tout en s'attendant à des poursuites judiciaires contre les meneurs des troubles tout en arborant sans autorisation ses insignes protégés. « AREP exprime sa profonde compassion envers toutes les victimes et les blessés de ces affrontements et demande aux autorités compétentes de diligenter des enquêtes approfondies afin d'identifier et de sanctionner les véritables auteurs et instigateurs de ces actes barbares. Le Parti se réserve, par ailleurs, le droit d'engager des poursuites judiciaires contre toute personne ayant utilisé, sans autorisation, ses symboles, insignes ou tout autre signe distinctif à des fins de désordre, de manipulation ou de provocation », conclut le communiqué.