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Par la Rédaction
Human Rights Watch a, dans une déclaration de ce vendredi 31 mars 2023, déclaré que, des violences communautaires perpétrées entre juin 2022 et mars 2023, dans le territoire de Kwamouth, dans la partie Ouest de la République démocratique du Congo (RDC), ont fait au moins 300 morts lors de cycles d’attaques et de représailles.
À en croire cette organisation de droit britannique, le gouvernement de la RDC devrait traiter de toute urgence les litiges de longue date liés au pouvoir coutumier et aux droits fonciers afin d’éviter la récurrence de telles violences.
Pour rappel, des villageois issus de communautés majoritairement Teke et Yaka, toutes deux impliquées dans un litige lié à une redevance coutumière et à l’accès à la terre, ont endommagé, détruit, pillé et brûlé des centaines de maisons ainsi que des écoles et des centres de santé.
Certains membres des forces de sécurité congolaises déployées pour endiguer les violences, indique Human Rights Watch, auraient commis des exactions, notamment des exécutions extrajudiciaires, des pillages et des violences sexuelles.
Pour Human Rights Watch, le gouvernement n’a pas non plus renforcé les effectifs des forces de sécurité provinciales, pourtant débordées, avant le mois de septembre, et n’a pas fourni une aide adéquate aux plus de 50 000 personnes déplacées par les violences.
"Les autorités devraient mener une enquête complète et impartiale sur les tueries, traduire les responsables en justice et faciliter l’accès à l’aide humanitaire pour ceux qui en ont besoin", peut-on dans les colonnes du site de Human Rights Watch.