RDC : l'ONG JED demande à Félix Tshisekedi de marquer la fin de son premier mandat par la libération du journaliste Stanis Bujakera

Par Stentor

En marge de la journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya en complicité avec celui des Droits humains ont dénoncé, au cours d'une activité organisée mercredi dernier, par une structure des femmes journalistes de la République démocratique du (RDC), les crimes commis contre les chevaliers de la plume. 

Ces deux membres du gouvernement ont dit de suivre de près le dossier du journaliste Stanis Bujakera, détenu à la prison centrale de Makala depuis le 8 septembre 2023. 

"Nous avons mis en place un mécanisme autour du Journaliste en danger pour nous assurer de manière permanente que nous apportons l'appui et le soutien nécessaires pour garantir la protection des journalistes. Cette protection c'est aussi cet accompagnement permanent que nous assurons. Le cas de Stanis Bujakera, c'est un cas que nous suivons de près", a fait savoir Patrick Muyaya.

Dans ce même contexte, l'ONG Journaliste en Danger (JED) demande au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat, en ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera et de tous les autres journalistes arbitrairement privés de leur liberté en provinces.

Pour cette année, la journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes vise à sensibiliser aux principaux défis auxquels sont confrontés les journalistes et les professionnels de la communication dans l'exercice de leur profession, et à mettre en garde contre l'escalade de la violence et de la répression à leur encontre.