
Par Fadi Lendo
Après l'attaque de la résidence de Vital Kamerhe, candidat unique de l'USN pour le poste de président de l'Assemblée nationale, l'opposant Adolphe Muzito dénonce une faille sécuritaire, et souhaite que les responsabilités soient établies, afin que les coupables soient punis conformément aux lois du pays.
Cet ancien premier ministre s'interroge sur comment les assaillants ont réussi à ouvrir le feu au cœur de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, et à échanger jusqu'à une trentaine de minutes de tirs dans la résidence du candidat président de l'Assemblée nationale, située sur une avenue aussi sensible du point de vue diplomatique, et que les renforts n'arrivent pas avant les trentes minutes qui ont suivi.
"Si un député et candidat président de l'Assemblée nationale doit désormais craindre pour sa sécurité ainsi que celle de sa famille, alors qu'il vit au cœur de la capitale, à quelques mètres du bureau du chef de l'État, de la Banque centrale du Congo et autres institutions du pays, quelle devrait être la situation du citoyen lambda qui vit dans la périphérie de Kinshasa ou en province ?", s'est-il interrogé.
Pour Adolphe Muzito, il est impératif, aujourd'hui, que des mesures soient prises, pour que pareille circonstance ne se reproduise plus jamais, et que le peuple congolais soit en sécurité partout où il se trouvera, à travers le territoire national.