
Par Bijou NDJODJI BATEKO
Le Rapporteur de l'Assemblée nationale, Jacques Djoli, est on ne peut plus conscient que "l'avenir de notre pays [la RDC] repose sur les enfants". Voilà pourquoi, loin du confort de son bureau au Palais du Peuple, le professeur Jacques Djoli n'a pas tenu compte de son rang, mais a préféré répondre à l'invitation de la Fondation Pakadjuma Résilience, pour fêter la Journée de l'Enfant africain avec les enfants rd-congolais vivant à Pakadjuma, un quartier au cœur de Kinshasa qui ressemble à des favelas brésiliennes, et réputé pour son caractère de berceau de la prostitution des mineures et filles mères. Sur place, transcendant les apparences désespérantes du milieu, Jacques Djoli a eu une vision plutôt optimiste de ses enfants. "Il y a des médecins ici; il y a des sculpteurs; il y a, comme eux-mêmes ont dit, des futurs députés et ministres", foi de Jacques Djoli, professeur d'universités.
Le 16 juin de chaque année, depuis 1991, l'UA -Union africaine-, jadis OUA -Organisation de l'unité africaine-, a organisé la célébration de la Journée de l'Enfant africain. Cette Journée internationale est célébrée en souvenir du massacre de centaines d'enfants, lors d'une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l'apartheid le 16 juin 1976.
Pour cette année 2024, la Journée est célébrée sous le thème :"L'éducation pour tous les enfants en Afrique : l'heure est venue".
C'est dans le cadre de la célébration de cette Journée, que la Fondation Pakadjuma Résilience a invité le Rapporteur de la Chambre basse du Parlement, le professeur Jacques Djoli, pour rehausser de sa présence l'activité qu'elle a organisée, ce lundi 17 juin 2024, à Pakadjuma, dans la commune de Limete.
Le professeur Jacques Djoli, qui a toujours milité toute sa vie pour la survie de sa chère patrie qu'est la RDC -République démocratique du Congo-, n'a pas hésité un seul instant pour répondre à cette invitation.
Sur le lieu, Jacques Djoli a assisté au concours de dessin que la Fondation Pakadjuma Résilience avait organisé à l'intention des enfants. Sur un total de 10 enfants sélectionnés, 3 ont été primés par le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli, qui leur a octroyé les diplômes de mérite.
Aux organisateurs et responsables de la Fondation Pakadjuma Résilience, le professeur Jacques Djoli a montré l'impérieuse nécessité d'encadrer les enfants, pour assurer la survie de la société congolaise.
"L'avenir de notre pays repose sur les enfants. Nous devons avoir une vision programmatique, parce que si vous voulez détruire un peuple, il suffit simplement de toucher à l'éducation, à la formation, et vous allez avoir un pays où les prisons seront de plus en plus intéressantes, avec des banditismes. Notre devoir, c'est d'encadrer ces enfants, de créer les conditions pour qu'ils puissent bien étudier", a déclaré Jacques Djoli.
Avant d'ajouter :"Nous devons les soutenir avec les moyens de bord, les kits, pour qu'ils puissent avoir les matériels et objets classiques, pour qu'ils puissent avoir les conditions d'encouragement pour voir leurs talents. Il y a des médecins ici ; il y a des sculpteurs; il y a aussi, comme eux-mêmes ont dit, de futurs députés et ministres. Nous devons donc leur donner de la chance".
À en croire le professeur Jacques Djoli, le choix de l'espace Pakadjuma est très bien opéré, en ce sens que ce quartier "symbolise à la fois l'image de nos difficultés, les défis que nous avons, mais aussi l'intelligence que nous avons découverte à travers ces enfants".