
Par la rédaction
Depuis ce vendredi 7 mars 2025, plus de 13.242 autodidactes ont entamé les épreuves préliminaires de l'examen d'État à travers la RDC -République Démocratique du Congo-, à l'exception des zones sous occupation rwandaise. Ces épreuves, qui marquent une étape clé du parcours scolaire des finalistes, se déroulent dans un contexte particulier, soulignant à la fois les défis et les avancées du système éducatif national.
La ministre d'État chargée de l'Éducation nationale, Raïssa Malu, a révélé ces chiffres lors du lancement officiel des examens à l'Institut Gombe I, à Kinshasa, en présence de nombreuses personnalités du secteur éducatif, dont l'inspecteur général. Elle a précisé que ces candidats sont répartis sur 259 centres d'examen à travers le pays, et que 76 autres candidats sont inscrits dans 15 centres dédiés au cycle court.
Dans un geste symbolique, la ministre d'État a également mentionné que 17 candidats se trouvent dans deux centres à l'étranger, précisément à Cabinda et à Luanda, en Angola, où ils passent leurs épreuves.
Pour Raïssa Malu, ce lancement représente bien plus qu'un simple événement éducatif : c'est un symbole d'espoir pour le système éducatif national, qui continue d’avancer malgré les difficultés. "Le système éducatif poursuit son chemin malgré le contexte difficile", a-t-elle souligné, faisant allusion aux défis sécuritaires et socio-économiques que traverse le pays.
Dans son discours, la ministre a exhorté les candidats à faire preuve de rigueur et de responsabilité tout au long de ces examens, qui, selon elle, sont non seulement des moments décisifs pour leur avenir, mais aussi pour l'avenir du pays. "Chers candidats, restez concentrés, faites preuve d’honnêteté et donnez le meilleur de vous-mêmes. Vous êtes non seulement les bâtisseurs de votre propre avenir, mais également les citoyens porteurs de valeurs qui feront rayonner notre nation", a-t-elle conseillé.
En outre, Raïssa Malu a annoncé que le Gouvernement avait prévu une session spéciale, pour permettre aux candidats des zones sous occupation rwandaise de passer leurs examens dans des conditions adéquates. Cette décision s’inscrit dans la volonté de garantir l’égalité des chances pour tous les finalistes, même ceux vivant dans des régions où les conditions sécuritaires sont instables.