
Par la Rédaction
Plusieurs analystes du ballon rond n'accordent aucune chance à un probable miracle à l'équipe nationale béninoise. Battus sur le gazon synthétique du stade des martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, les écureuils du Bénin doivent se préparer pour un autre championnat et oublier complètement leur rêve de se retrouver au Qatar en 2022. Les débats nourris autour d'un changement de trop qui pourrait occasionner une disqualification des Léopards de la RDC ne sont qu'une parfaite illusion. Le Rédacteur en chef du plus grand site de football africain Socceravanue.fr, Mansour Loum vient de clore ce débat. Le journaliste sportif vient d'illustrer les cas de plus de trois sessions remplacement qui sont devenus légion, mais aucune équipe n'en a subi le sort d'une disqualification ou élimination. C'est plutôt les arbitres qui sont souvent sanctionnés.
«Une équipe qui fait plus de 3 sessions de remplacement, c'est déjà arrivé lors de Libye vs Guinée Equatoriale. Et bien entendu la Guinée Equatoriale n'a pas été sanctionnée, mais plutôt les arbitres. Donc pour ceux parlent de disqualifier la RDC : bon courage»
,peut-on lire son Twitter.
Victoire à la régulière
La RDC a décroché son billet pour les barrages de la Coupe du monde 2022 en battant le Bénin (2-0) dimanche. Mais la sélection d'Hector Cuper a enfreint un règlement durant cette rencontre.
Le penalty accordé à la République Démocratique du Congo face au Bénin (2-0) durant cette rencontre décisive des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 a beaucoup fait parler. Dans l’extrait qui circule sur les réseaux sociaux, il est difficile de voir si l’attaquant de la RDC a bel et bien été accroché, ou si cette décision de l’arbitre a été bien trop sévère.
En revanche, la RDC a bien enfreint un règlement durant cette rencontre. La sélection d’Hector Cuper a fait rentrer quatre joueurs en seconde période (cinq changements sont autorisés), mais à quatre moments différents. Selon le règlement, trois « sessions » de changement sont admise par période. Or, Kayembe est entré à la 63e minute, Malango à la 74e, Muleka à la 84e et Kayamba dans le temps additionnel. C’est ce que confirme le site officiel de la Fifa.
Le Bénin pourrait ainsi déposer un recours et la RDC risquerait une sanction. Mais laquelle ? Le journaliste Mansour Loum rappelle que ce cas de figure s’est déjà produit lors des éliminatoires de la Zone Afrique. Et ce sont les arbitres qui avaient été punis pour avoir autorisé cette quatrième session de changement.