
Par Gratis Makabi
La CAF -Confédération Africaine de Football Association a ouvert une enquête contre la Fédération Royale Marocaine de Football ("FRMF") et la Fédération Congolaise de Football ("FECOFA") suite aux incidents survenus à la fin de la rencontre entre le Maroc et la République Démocratique du Congo, dimanche dernier, lors de de la deuvième journée de la Coupe d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d'Ivoire 2023.
Dans un communiqué atterri dans la rédaction Opinion-info.cd, ce mardi 23 janvier 2024, l'instance panafricaine du football a fait savoir qu'elle ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire jusqu'à ce que l'enquête soit terminée.
Bien avant cette annonce, la FECOFA avait fermement condamné les attaques racistes dirigées contre Chancel Mbemba. "Le racisme n'a pas sa place dans le sport ni dans la société. Nous sommes aux côtés de Chancel, dénonçant ces actes odieux". De l'autre part, le capitaine de l'équipe nationale du Maroc Romain Saïss a demandé aux Marocains ainsi qu'aux Congolais, de mettre la haine de côté, et de rester unis pour montrer le meilleur visage de cette CAN.
Pour rappel, le capitaine congolais Chancel Mbemba a affirmé avoir été insulté par le sélectionneur des Lions de l'Atlas du Maroc, juste après le coup de sifflet final. Il a été aussi agressé par quelques joueurs Marocains, au vestiaire.
De son côté, Walid Regragui est passé aux aveux : «C’est l’adrénaline juste. Il n’y a rien n’à blâmer quelqu’un, et surtout pas Chancel qui venait de courir pendant plus de 90 minutes sur le terrain».
Il est à noter qu'après deux journées, le Maroc occupe la tête du groupe F, avec 4 points, juste devant la RDC et la Zambie qui en comptent 2 chacune, et la Tanzanie est en dernière position avec 1 petit point.