
Par Prehoub Urprus
Kinshasa, la capitale rd-congolaise, a vibré, le 15 avril 2025, au rythme de l’intégration africaine, à l’occasion de la 16e réunion du Conseil des ministres du Commerce de la ZLECAF -Zone de Libre-Échange Continentale Africaine-. Une rencontre de haut niveau, marquée, dès l’ouverture, par une note culturelle forte.
C’est au son d’une mélodie originale, portée par la chorale Chœur La Grâce, que les délégations venues de 48 pays africains ont été accueillies. Une prestation musicale aux accents panafricains, dont les paroles évoquaient l’unité, la solidarité et l’espoir d’un continent commercialement intégré. Le geste a été salué dans la salle, comme un symbole fort de l’hospitalité congolaise et de l’importance de la culture dans les processus diplomatiques.
Loin d’être anecdotique, ce moment artistique a donné le ton d’un sommet stratégique. Les travaux ont, ensuite, porté sur des dossiers de fond : réduction des barrières douanières, encadrement du commerce numérique, mécanismes de règlement des différends ou encore modalités d’application de l’accord. Des avancées concrètes étaient attendues pour accélérer la mise en œuvre de cette initiative censée transformer les échanges intra-africains.
Pour la RDC, hôte de cette réunion, l’événement représentait une double opportunité : affirmer sa volonté de jouer un rôle central dans l’architecture économique du continent, et démontrer que l’unité africaine peut aussi se construire sur des bases culturelles.
En orchestrant cette rencontre entre les valeurs diplomatiques, les enjeux économiques et la richesse artistique locale, Kinshasa a su projeter une image forte. Celle d’une Afrique qui s’ouvre au commerce, tout en restant fidèle à ses racines culturelles identitaires.