Prolongation de l'embargo sur l'acquisition des armes: le Conseil de sécurité tourne le dos à la RDC, grosse désillusion diplomatique, Tshisekedi à rude épreuve !

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Le chef de l'État Félix Tshisekedi du haut de la tribune de l'assemblée générale de l'ONU
Le chef de l'État Félix Tshisekedi du haut de la tribune de l'assemblée générale de l'ONU

Par la Rédaction

Pendant une année encore, la République Démocratique du Congo sera sous embargo en matière d'acquisition des armes. Ainsi en a décidé le Conseil de sécurité des Nations-Unies en renouvelant le régime de sanctions imposé au pays de Tshisekedi. Cette décision oblige la RDC à des notifications préalables à l'acquisition de matériels d'armement.

Grosse désillusion alors que la RDC fait face à des attaques récurrentes des groupes armés, appuyés par certains pays frontaliers du Congo. La désillusion est d'autant plus grande que la RDC semble être abandonnée à son triste sort et contrainte de se démerder, seule quasiment, pour résoudre l'épineuse problématique de rétablissement de la paix sur l'ensemble de son territoire, particulièrement à l'Est.

A la désillusion se mêle la déception, car les pays avec qui le Président Tshisekedi a tenu à renouer des liens diplomatiques, ont voté en faveur de l'adoption de cet embargo imposé à la RDC. Ces pays sont notamment les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, les Émirats Arabes Unis, l'Inde, la Norvège, l'Irlande, le Brésil, le Mexique et l'Albanie.

Depuis sa prise des pouvoirs en 2019, le Président Tshisekedi a multiplié des voyages en Occident au nom de sa "diplomatie agissante" pour faire oublier les moments de tension ayant caractérisé les dernières années du régime Kabila.

Au moment où l'on attendait les fruits de cette diplomatie agissante, ayant coûté une fortune au Trésor public, c'est la déception que l'on récolte. Pour d'aucuns, la diplomatie à la Tshisekedi Félix a échoué. Il faut changer des fusils d'épaule et privilégier d'autres pistes.

Ces pistes, à en croire certains observateurs, peuvent mener à la Russie, à la Chine. Cette dernière d'ailleurs a été le partenaire privilégié de la RDC sous Kabila. Quoi que Fatshi semble ne pas accorder assez d'importance à la Chine, cette dernière, avec la Russie, se montre toujours solidaire à la RDC. En plus de ces deux pays, le Kenya, le Ghana et le Gabon ont aussi voté en faveur de la levée de l'embargo qui pèse sur la RDC. Par leur vote, ils voulaient la suppression de toute notification d'acquisition d'armes. Aussi, leur vote est un acte de dénonciation contre une résolution qui va à l'encontre de la souveraineté de la RDC et qui, de leur avis, limite la capacité de ce pays africain à combattre les groupes armés.

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Vendredi 1 juillet 2022 - 16:56