
Par la rédaction
Les réactions fusent de toute part après la répression policière observée, ce mercredi 15 septembre, lors de la marche très controversée de la coalition Lamuka, principale plateforme politique d'opposition en RDC. Inquiète, la sénatrice Francine Muyumba monte au créneau.
"On instiguait la brutalité policière hier et aujourd’hui on condamne", rappelle Muyumba, membre de la famille politique de Joseph Kabila avant de souligner ce qui suit : " Nous sommes très vigilants, les dégâts sont enregistrés. La liberté de la presse est l’une des principales libertés publiques. C’est une condition nécessaire à l'exercice de la démocratie.
S'agissant du journaliste Patient Ligodi brutalisé par la police, le ministre des médias a promis des enquêtes. Patrick Muyaya l'a dit dans une interview qu'il a accordée à la presse aux côtés des hauts cadres de la police. Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés, ce mercredi à Kinshasa.
L'opposant Martin Fayulu a, pour sa part, dénoncé le comportement indigne de la police. Le président de l'Ecidé a dit prendre à témoins la CPI et l'ONU. Cette marche, à en croire le général Sylvano Kasongo, avait été décalée par l'autorité urbaine au vendredi 17 septembre. Une information que les organisateurs de la marche ne confirme pas.