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Marche de Lamuka : Patient Ligodi, correspondant de RFI, brutalisé sauvagement par des policiers

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Le journaliste Patient Ligodi brutalisé par la police lors de la marche de Lamuka,  mercredi 15 septembre
Le journaliste Patient Ligodi brutalisé par la police lors de la marche de Lamuka, mercredi 15 septembre

Par la Rédaction

C'est avec une brutalité animalière que des policiers se sont acharnés sur le journaliste Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa et fondateur de actualité.cd, l'un des médias en ligne représentatifs en République démocratique du Congo. Pourquoi avoir agi avec une telle violence sur un journaliste respecté et correct du pays?

La presse congolaise ne s'explique pas que la police nationale puisse empêcher aux médias de couvrir une marche autorisée ou interdite. Le journaliste va sur le terrain pour constater ce qui va se passer. Le violenter revient à violer un droit fondamental sur la liberté de la presse. Le ministre des Médias, Patrick Muyaya, un ancien journaliste doit s'investir afin que pareil incident ne puisse plus se reproduire. Le journaliste ne vient pas manifester pour faire de lui une cible.

Le régime UDPS doit rapidement rectifier les tirs parce que traiter sauvagement un journaliste est une forme de dictature qui s'installe dans le pays. La seule solution pour corriger et démontrer que le régime n'est pas impliqué dans ce traitement inhumain  gratuit est de faire juger les policiers concernés et son chef hiérarchique, le donneur d'ordre. Le pouvoir Union sacrée de la nation reproduit-elle les méthodes kabiliennes? Des observateurs répondent par l'affirmative !

Mercredi 15 septembre 2021 - 10:01