![Le bâtiment de l'Assemblée provinciale [Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2021-09/IMG-20210929-WA0036.jpg?itok=ftXyVM35)
Par Jean-Chrysostôme Luntadila
Après avoir réussi à faire descendre illégalement Atou Matubuana de son trône de gouverneur de la province du Kongo Central, le Vice-Premier ministre de l’intérieur et sécurité, Me Daniel Aselo, envisagerait cette fois-ci la chute de Jean-Claude Vuemba, président de l’assemblée proviciale.
Ce qui place la rentrée parlementaire de ce 30 septembre sous une forte tension politique. Un groupe de députés à la base de la crise sont déterminés à réediter l’exploit.
C’est la toute première fois, depuis le début de cette legislature, que les députés provinciaux sont appelés à ouvrir leur session à l’absence du gouverneur Atou Matubuana. C’est donc le vice-gouverneur qui assume l’intérim.
Les enjeux de cette session se fixent autour de la chute du membre de l’actuel bureau après la déchéance illégale du gouverneur. La tête du président de cette assemblée est plus que jamais visée. Anatole Matusila est porté par les députés provinciaux, estimés à plus de 22, quorum nécessaire pour garantir la chute du bureau Vuemba, placent la province dans l’orbite d’une nouvelle crise à l’horizon. L’histoire ne fait que se répéter.
Daniel Aselo et ses manoeuvres
Toute la population du Kongo Central est au courant des efforts que l’actuel Vice-Premier ministre de l'intérieur et sécurité entreprend pour plonger à nouveau dans la province dans un cycle infernal.
Pour les observateurs, il est plus qu’urgent que le Conseil d'Etat se prononce en faveur de la réhabilitation du gouverneur Atou, pour enfin interrompre l’élan d’un groupe de personnes qui comptent prendre en otage la province au détriment de la population.
À qui profite l’échec de la province du Kongo Central ?
Les ennemis de la province du Kongo Central sont aussi Né Kongo. À la différence des autres, ils sont animés d’un esprit divisionniste et machiavélique prêt à jeter la province dans une crise multiforme. La province qui attend beaucoup en termes de rétrocession due aux provinces grâce ses ressources naturelles dont elle regorge, ne peut jamais accepter de sombrer dans l’instabilité. Une telle initiative viserait à ignorer les efforts déjà entrepris par le chef de l’Etat pour honorer la province de Simon Kimbangu longtemps négligée.
En effet, la province du Kongo Central fait encore parler d’elle depuis l’arrivée au pouvoir d’un président qui espère au décollage de toutes les provinces. La province, à ce jour, est mieux représentée dans l’équipe gouvernementale du Premier ministre Sama Lukonde. Tout acte de sabotage des énergies mises ensemble pour sortir la province de sa tanière, mérite d'être repoussé jusqu’à son dernier retranchement.