
Par Fadi Lendo
Le secrétaire général du parti cher à Moïse Katumbi, Dieudonné Bolengete a, dans un communiqué, dénoncé l'arrestation de Salomon Kalonda conseiller principal de Moïse Katumbi,et haut cadre de ce parti, à l'aéroport international de Djili à Kinshasa.
Le secrétaire général de ce parti de l'opposition dénonce également, dans son communiqué, toutes les malveillances dont le régime au pouvoir alimente le climat politique en République Démocratique du Congo. Il invite, de ce fait, le peuple congolais à une mobilisation générale qui serait devenue inévitable pour faire échec à tout individu qui prend le pouvoir par la force ou l'excerce en violation de la constitution.
A l'en croire, le pouvoir en place n'est pas du tout à son premier forfait contre ce parti Ensemble pour la République.
"Les attaques à répétition de nos militants et nos sièges en province ou dans la capitale. L'interdiction de survol du jet de Moïse Katumbi en partance pour Goma en février, la confiscation injustifiée par les services de sécurité des matériels de visibilité du parti à l'aéroport international de Djili alors que déjà dédouanés. Les attaques physiques de Salomon Kalonda lors de son enrôlement par leurs militants munis d'armes blanches à Kindu causant ainsi plusieurs blessés et un mort, La répression de la marche du 20 mai par des unités mixtes composées de la police nationale et de la milice privée du parti présidentiel UDPS et l'interdiction abusive devant la CENI d'un sit-in le 25 mai dernier”, a-t-il évoqué.
Et d'ajouter :“Personne n'ignore que la violence s'aggrave en RDC en raison d'une gestion chaotique caractérisée par la corruption et l'impunité générale”.
L'occasion faisant le larron, le secrétaire général de ce parti de l'opposition a tenu à rappeler la communauté internationale, d'une part , son devoir de solidarité envers le peuple congolais qui serait en péril et d'autre part, de ne pas laisser la RDC sombrer de nouveau dans l'instabilité et les violences.
Pour rappel, le conseiller principal du candidat à la présidentielle de 2023 Moïse Katumbi a été arrêté alors qu'il quittait la capitale congolaise pour se rendre à Lubumbashi.