RDC : ABIR d’Auguy Kalonji salue la sagesse de Salomon qui a guidé le choix de Martin Fayulu «entre partager et sauver l’enfant Congo»

Par Gratis Makabi

L'ABIR -Action des Bâtisseurs Intégrés pour la République- a salué, avec un profond sens de responsabilité républicaine, la promptitude avec laquelle le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réagi à l’appel solennel lancé par l'opposant Martin Fayulu Madidi, lors de son message à la Nation du lundi 02 juin 2025.

Pour le parti cher au député national Auguy Kalonji, cette réponse rapide est pour eux l’expression d’un sens élevé de l’amour sincère de la Patrie. 

"Elle témoigne surtout la volonté du Chef de l’État de mettre l’intérêt supérieur de la République au-dessus des clivages politiques. Voilà pourquoi, nous tenons à féliciter l’opposant Martin Fayulu, qui a su démontrer, en cette période critique que traverse l’histoire de notre pays, que la survie du Congo prime sur les ambitions partisanes. Tel Salomon face au dilemme du partage de l’enfant, il a compris que l’on ne peut sacrifier l’«enfant Congo» sur l’autel des querelles politiques. En agissant ainsi, il s’inscrit dans la noble lignée des hommes d’État soucieux du devenir collectif de notre peuple", indique la déclaration politique d'ABIR.

Pour ABIR, dans ce contexte de guerre d’agression injustement imposée à la RDC par le Rwanda, l’heure est à l’unité, à la cohésion nationale et à la solidarité entre tous les fils et filles de la République.

"C’est pourquoi, nous encourageons vivement le Président de la République, garant de l’unité nationale et du bon fonctionnement des institutions, à poursuivre ce type d’initiatives de rapprochement avec d’autres figures majeures de la scène nationale. Nous pensons notamment à l’ancien président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, au prix Nobel de la paix le Dr Denis Mukwege, et au président du mouvement Sursaut National, l’honorable Delly Sessanga. Un front commun patriotique, au-delà des clivages, est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour faire échec au projet de balkanisation de notre pays", a-t-on lu.

L'ABIR a également salué les efforts menés dans le même sens par le Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, Eberande Kolongele, dans le cadre des récentes consultations politiques.

"Son implication contribue à poser les fondations d’un véritable consensus national face aux périls qui menacent notre souveraineté", ajoute-t-elle.

L’ABIR s’engage, en outre, dès à présent, à multiplier les initiatives internes et à mobiliser toutes ses ressources, pour contribuer activement à la construction de ce front intérieur autour du Chef de l’État. 

"Ensemble, unis et debout, nous disons non à la balkanisation et à l’occupation de la République démocratique du Congo. Le temps est venu de transcender nos divergences pour répondre à l’appel de la Nation", a-t-elle conclu.

Pour rappel, dans son discours à la Nation, Martin Fayulu digère mal la présence de l'ancien Président Joseph Kabila à Goma, ville sous occupation de l'Armée rwandaise, et se dit prêt à discuter avec le Président honoraire, pour une issue à la crise.

Il a aussi demandé à rencontrer Felix Tshisekedi, "non pas pour une faveur, mais pour une discussion directe, sans faux-semblants, sans compromissions, mais par patriotisme, afin de trouver une issue digne à cette crise existentielle."

De son côté, Félix Tshisekedi n'a pas attendu longtemps pour donner suite favorable à la demande de Martin Fayulu, relative à une rencontre au nom de la paix. Par le biais de sa porte-parole, le chef de l'État a affiché sa disponibilité à rencontrer l'opposant dans les prochains jours.