
Par Prehoub Urprus
À neuf jours de l’ouverture de la 4ᵉ Exposition économique et commerciale sino-africaine, prévue du 12 au 18 juin 2025, à Changsha, en Chine, la RDC -République démocratique du Congo- intensifie ses préparatifs pour garantir une participation efficace et rentable.
Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a réuni, ce mardi 3 juin, à Kinshasa, les responsables d’entreprises publiques, les experts du secteur privé, ainsi que des délégués de la Présidence et d'autres ministères, autour d’un objectif commun : maximiser les retombées économiques de cet événement international majeur.
La réunion, qualifiée de stratégique, a permis d’affiner les plans de participation de la RDC. Le pays présentera 47 produits phares, notamment le café, le cacao, le chocolat, le piment, le manioc, l’arachide, le soja et d'autres produits agricoles à haute valeur ajoutée, dans une perspective de diversification des exportations et de valorisation du "Made in Congo".
En marge de l’exposition, plusieurs conférences thématiques sont prévues, portant, entre autres, sur le commerce de la médecine traditionnelle, l’agro-industrie, le textile et l’habillement, les chaînes industrielles intégrées, l’énergie, ainsi que des rencontres B2B ciblées pour les produits d’exportation sélectionnés. Un dialogue des PDG sino-africains est également programmé, pour renforcer les alliances commerciales.
Thathy Nsumbu Tshikala, Directeur du développement des produits à l’ANAPEX -Agence nationale pour la promotion des exportations-, a salué la démarche inclusive du ministre.
"Cette méthode de travail concertée montre une volonté claire de fédérer les efforts, pour faire gagner le pays sur la scène internationale", a-t-il déclaré.
Les directeurs généraux de l’AZES et de la FICKIN figuraient parmi les personnalités présentes, aux côtés des mandataires publics. La délégation congolaise qui se rendra à Changsha comprendra également des gouverneurs de province, des producteurs agricoles et des exportateurs.
L’enjeu est de taille : pour la RDC, il s’agit de transformer cette exposition en tremplin vers une nouvelle dynamique commerciale avec la Chine et les autres marchés africains.