
Par G.T
La Commission électorale nationale indépendante juge illogique d'entreprendre un audit externe du fichier électoral sans une justification solide. Cette option, contenue dans le compte rendu de la plénière de la centrale électorale relayé ce lundi 10 juillet, fait suite à l'une des recommandations formulées par les leaders de l'opposition à propos de l'audit du fichier électoral par un organisme externe indépendant réputé.
" L'audit externe du fichier électoral ne constitue pas en soi une exigence légale, et moins encore réglementaire dans le contexte de la RDC. Cet audit est plutôt une activité calendaire qui fait partie des bonnes pratiques reprises dans le Plan Stratégique de la Centrale Electorale en vue de répondre au souci de transparence dans la constitution du fichier électoral et de toutes les autres opérations. C'est de plein gré que la CENI s'y est soumise", rappelle la CENI.
Par ailleurs, la CENI promet de publier, selon les prescrits de la loi, sur son site internet, la liste des électeurs. "A cette occasion, les parties prenantes pourront procéder à tout type d'opérations de contrôle et ou d'audit".
D'après la centrale électorale, diligenter une nouvelle mission d'audit externe du fichier électoral risquerait d'éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire l'organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023 à 10.
La Plénière de la CENI dit avoir noté et reconnu légitimes les plaintes relatives a une serie de cartes d'électeur dont les écrits portant sur l'identité et certaines données disparaissent au fil des jours. Toutes les mesures correctives ont été considérées par la CENI pour résoudre ce problème et les solutions appropriées devraient être communiquées et mises en exécution dans un avenir très proche.