
Par la Rédaction
Les dénonciations contre les présumées manœuvres utilisées par la CENI - Commission électorale nationale indépendante - ne font que s'accentuer du côté de l'opposition à quelques jours de la tenue des scrutins prévus en décembre de cette année. En ligne de front, Francis Kalombo, porte-parole de l'opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle, invite la justice à interpeller le président de la centrale électorale pour le système mise en place pour la fraude avec les bureaux fictifs.
Devant la presse ce samedi 11 août, Francis Kalombo a révélé le résultat de son travail mené durant plusieurs jours portant sur ce qu'il considère comme fraudes entretenues par Denis Kadima en faveur d'un camp politique. Face à cette situation, il appelle la classe politique, l'opposition particulièrement, d'ouvrir l'œil et le bon.
" On prépare une guerre, on ne prépare pas une élection. Les gens vont être révoltés pour deux choses, à savoir : ceux qui ne vont pas trouver leurs noms dans les bureaux de vote vont se révolter et lorsqu'on va proclamer les résultats vont inciter", a-t-il indiqué.
Pour étayer son travail, l'ancien élu de Funa s'est appuyé sur la loi électorale d'une part, et le site de la CENI d'autres part. Au niveau du site, a-t-il indiqué, la démarche visait à confronter les données reprises dans la cartographie et celles dans l'Atlas.
"Le chiffre que l'Atlas vous donne c'est le même chiffre qu'il y a dans la loi électorale. Mais, la cartographie est tout autre. Et La CENI va faire des élections avec ces genres de choses?", s'est-il interrogé.
Preuve à l'appui, Francis Kalombo a démontré plusieurs cas de bureaux fictifs et d'électeurs fictifs notamment dans l'espace Kasaï et a, à cette même occasion, convié la presse et l'assistance à faire le même exercice dans n'importe quel coin du pays.