
Par Ben Dongoko
Le programme quinquennal du candidat-Président de la République Moïse Katumbi Chapwe est enfin dévoilé à l'opinion tant nationale qu'internationale ce lundi 13 novembre, à partir de Kinshasa. Intitulé "Alternative 2024 pour un Congo uni, démocratique, prospère et solidaire", ce programme chiffré à 145 milliards USD accorde un accent particulier sur la sécurité.
D'entrée de jeu, Christian Mwando Nsimba Kabulo, Speaker du programme et cadre de l'Ensemble pour la République, a posé les quatre (4) piliers sur lesquels reposent le programme 2024-2028 de Moïse Katumbi; notamment, les transformations institutionnelles ; la transformation structurelle de l'économie ; les transformations sociales et les transformations durables.
Moïse Katumbi, à travers ces piliers qui comportent au total 36 objectifs spécifiques et 291 actions, s'engage à ramener la stabilité et la sécurité en mettant fin à la guerre dans l'Est de la RDC; transformer l'économie en créant des emplois, en soutenant les petites entreprises et en réduisant le coût de la vie avec notamment l'amélioration des services publics pour tous.
Claire comme la neige, la lutte absolue de l'Ensemble pour la République est de rétablir l'intégrité du territoire. Pour ce faire, le programme prévoit, avant tout, motiver suffisamment les FARDC. "L'augmentation du salaire et des fonds de ménage doivent être sérieusement considérés. L'objectif est de restaurer la paix et la sécurité dans l'Est, toutes les forces négatives doivent être anéanties.", a rapporté Christian Mwando Nsimba avant de préciser qu'une fois à la tête du pays, Moïse Katumbi va se rassurer de la formation des brigades de réaction rapide à déployer en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, mais aussi la construction de trois (3) bases militaires pour abriter ces brigades formées.
Au-delà de l'aspect sécuritaire, Moïse Katumbi a promis d'une part, la restauration du scrutin majoritaire à deux tours pour l'élection présidentielle et son insertion dans le système verrouillé ; et d'autre part, la réhabilitation et la construction de manière prioritaire des vingt-six (26) aéroports, à raison d'un aéroport par province; y compris la réhabilitation de Congo Airways.