Élections 2023 : "Aucun Congolais éligible au vote ne sera privé de son droit", Didi MANARA LINGA aux étudiants

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Les membres de la CENI et les étudiants
Les membres de la CENI et les étudiants

Par la Rédaction 

La communauté estudiantine rd-congolaise a été suffisamment rassurée. "Aucun Congolais éligible au vote ne sera privé de son droit", confie le 2ème Vice-président de la Centrale électorale aux étudiants rd-congolais. Didi Manara Linga voulait, par ces paroles, dissiper toutes les craintes nées des spéculations selon lesquelles ceux des Congolais dont les cartes d'électeur sont défectueuses ne voteront pas. Didi Manara Linga a rassuré que, outre les duplicatas, la Centrale électorale "s'emploie à mettre sur pied toutes les mesures d'encadrement autour de cette question", de manière à ce que tous ceux qui se retrouvent dans ce cas aient accès au vote le jour du scrutin. Motif de satisfaction pour la communauté estudiantine rd-congolaise, qui a plaidé pour qu'en tant que composante de la Grande Société civile rd-congolaise, elle puisse être désormais comptée parmi les parties prenantes au processus électoral.

Le 2e Vice-président de la CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante-, Didi Manara Linga, a présidé, jeudi 07 décembre, au collège Boboto, l’atelier sur l’appropriation du processus électoral par les étudiants, initié par la REC -Représentation des étudiants du Congo-.

Ces moments d’échanges, organisés en collaboration avec IFES -Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux- et l’IRI -Institut Républicain International-, auxquels prenaient part notamment Joséphine Ngalula, membre de la Plénière de la Centrale électorale, ont permis d’évoquer des questions en lien avec la publication des listes électorales dans les antennes de la CENI, la sensibilisation électorale, l’observation des élections et la mobilisation des étudiants.

Le 2e Vice-président de la CENI a réaffirmé le ferme engagement de la Centrale électorale, à respecter le délai constitutionnel, pour la tenue, le 20 décembre 2023, des scrutins combinés. Relevant que cet objectif est bien à la portée de la CENI, qui a mobilisé toutes les énergies pour y parvenir.

« Nous sommes à 13 jours de la tenue effective des élections. À moins que le Dieu Tout-Puissant ne décide autrement, la CENI est résolument engagée à organiser les scrutins combinés prévus dans le délai constitutionnel. Cet objectif est à notre portée. Nous lisons comme tout le monde, sur les réseaux sociaux, qu’il y aura report pour des questions logistiques. Les Dispositifs électroniques de vote ne sont pas déployés, des problèmes à gauche à droite persistent. Nous voulons, à cette occasion, nous focaliser aujourd’hui sur les questions essentielles concernant le vote, et comment cela va se passer. Parce que nous avons eu plusieurs cadres de concertations avec les acteurs politiques, la société civile sur le processus électoral. Présentement, la CENI s’attelle à afficher les listes électorales au niveau de ses antennes par bureau de vote, s’appliquant à résoudre les questions liées à la défectuosité des cartes d’électeur. Aucun Congolais éligible au vote ne sera privé de son droit. La CENI s’emploie à mettre sur pied toutes les mesures d’encadrement autour de cette question », a affirmé Didi Manara Linga. 

Auparavant, dans son mot de bienvenue, Prince Wembolenga Kamana, Vice-président national de la REC, a souligné que ces assises répondent à la préoccupation de voir la composante estudiantine être considérée comme partie prenante au processus électoral en République démocratique du Congo, au même titre que d'autres forces vives de la Nation, avec une population estimée à plus ou moins 16.000.000 d'étudiants, disséminés sur toute l'étendue du territoire national. 

D'où, l'intérêt, à ses yeux, de voir se développer de pareils cadres de réflexion, dans le but de renforcer leur compréhension, suscitant leur implication dans le processus électoral en RDC. 

Il a loué l’engagement de ses congénères à promouvoir les élections libres, justes et transparentes, mais aussi, à développer un état d’esprit d’acceptation des résultats, afin de ne pas tomber dans la manipulation politicienne.

L’auditoire a suivi avec une attention soutenue deux communications introduites par Samir MAlanda, expert juriste à la CENI, qui a abordé des questions relatives au processus de vote, à la compilation et la publication des résultats provisoires, la cartographie des bureaux de vote et les opérations de dépouillement.

Avant que Yves Kotha, Directeur informatique, n’explique le fonctionnement du Dispositif électronique de vote (autrefois appelé machine à voter), assorti de quelques simulations de l’opération proprement dite, pour une meilleure assimilation de l’assistance.

Le 2e Vice-président de la CENI s’est soumis, au cours de la partie interactive, au jeu de questions-réponses, jetant la lumière sur un certain nombre de préoccupations soulevées par les participants.

Vendredi 8 décembre 2023 - 09:05