
Par la Rédaction
Après plus de cinq ans, la rédaction du journal “Uhuru” magazine dénonce les poursuites des services de renseignement de la République Démocratique du Congo contre un de ses membres, la journaliste Ondungi Bofete Cathy, portée disparue et cherchant l'asile en dehors des frontières nationales.
Les supplices de la pauvre
Capturée par les services d'intelligence de la République Démocratique du Congo dans la nuit du 13 au 14 novembre 2017 alors qu'elle finalisait l'enquête sur l'ignoble assassinat de feu président Laurent Désiré Kabila, Cathy Ondungi Bofete détenait un certain nombre d'éléments d'information de la part de ses sources très crédibles qui incriminaient le pouvoir de Kinshasa et de son voisin de Kigali sous le commandement de son président Paul Kagame, cité dans l'affaire.
La journaliste muselée
Après son incarcération à la prison centrale de Makala, la journaliste Ondungi Bofete devrait purger la suite des ses peines et soupplices dans les locaux secrets de l'Agence Nationale de Renseignements (ANR) à Kinshasa.
Cathy Ondungi Bofete, victime de sa plume, elle œuvrait au sein d'un journal citoyen dont la ligne éditoriale prône le social et le respect de la dignité humaine. Dans ses différents reportages, elle montrait comment les Fardc étaient en train de repousser les groupes armés négatifs qui opèrent dans les frontières de la République Démocratique du Congo avec le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda.
Passionnée journaliste martyrisée
Dévouée journaliste et passionnée du métier de la plume, Cathy Ondungi Bofete était une fine enquêtrice des dossiers de sécurité et investigations sur les cas de violations de droit de l'homme.
La rédaction de “Uhuru” (La Liberté) magazine se pose la question de savoir si les poursuites contre cette professionnelle de la presse n'ont pas été activées pour atteindre son intégrité physique ou pour faire taire les quelques rares personnes qui travaillent dans la défense de droits humains.
Au regard de la torture dont elle a été victime entre autres : brûlures du dos, du pubis, sévices sexuels, privation de nourriture et les cuisses pour l'amener à vendre ses sources ou à diffuser des contre - vérités.