Dossier CAMI : la téméraire Chantal Bashizi prise de court après ses révélations controversées

Par Gratis Makabi

Plusieurs doutes planent sur l’authenticité de l'ordonnance présidentielle nommant Chantal Bashizi comme Directeur général du Cadastre Minier (CAMI). Initialement prévue le jeudi 17 juin 2021, la cérémonie de remise et reprise entre le Directeur général sortant, Félix Mupande et Chantal Bashizi a été repoussée au vendredi 02 juillet prochain, sur instruction du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

À en croire un communiqué de presse du service de communication du CAMI daté du 16 Juin dernier, l’exécution tardive de l’ordonnance de nomination des mandataires au Cadastre Minier prise le 27 décembre 2018 par l'ancien Chef d'État, Joseph Kabila Kabange crée à ce jour un malaise au sein de ce service du ministère des Mines. Cela a un impact sur le fonctionnement de ce service public au détriment de l’économie nationale.

La même source indique que le 08 février 2019, le ministre des Mines de l'époque, Martin Kabwelulu évoquait un doute sur l’authenticité de l’acte réglementaire inexistant dans les archives de son cabinet en réponse à une démarche d’une des personnes concernées tendant à arracher une notification de nomination. La même réponse a été donnée par son successeur, Willy Kitobo, le 08 août 2020.

Compte tenu de tous ces éléments, le Premier Ministre et l'actuelle ministre des Mines, Samba Kalambayi se sont résolus d’examiner dans la sérénité et sans précipitation inconsidérée cette situation malheureuse héritée du pouvoir sortant et ont décidé de renvoyer encore une fois la remise et reprise.

Après le rendez-vous raté du 17 juin dernier, Chantal Bashizi avait déclaré que l'ordonnance le nommant comme DG du CAMI avait été envoyée en bonne et due forme au ministre Martin Kabwelulu, et a affirmé d'être munie à ce jour d'une ordonnance présidentielle et d'une notification du ministre des Mines.

Elle avait, en outre, appelé les autorités compétentes au bon sens pour mettre terme à ces manœuvres dilatoires qui ne sont qu'une "formalité".