
Par Edmond Izuba
Nombreux sont les secteurs de réalisations du gouvernement qui ont retenu l'attention des prélats catholiques. Dans leur message lancé lors de la 58ème Assemblée plénière, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo s'est attelée à épingler les uns après les autres.
Outre l'appel suspendu au fronton de leur recommandation phare “Appel à la cohésion nationale”, les évêques catholiques prouvent dans le point 8 que les efforts fournis par le gouvernement «méritent d'être soulignés, notamment la hausse de la réserve de taux de change à la Banque Centrale du Congo».
Il sied de noter que, par rapport à la corruption, le gouvernement de la République s'emploie pour mettre fin à cette pratique qui a pris corps dans les Institutions du pays et fait siens les problèmes vitaux de la population congolaise.
Sur le plan sécuritaire et humanitaire, la CENCO a salué les dispositions militaires prises par le Président de la République et l'État de siège récemment décrété.
Les pères des nations ne jouent pas seulement aux pères fouettards dans leur déclaration, ils s'érigent droit dans leurs bottes du ministère pastoral et prophétique. Avec leurs tuniques bien vêtus indiquant plusieurs symboles vertueux, ils jouent un rôle prépondérant dans l'encadrement et orientation. Voilà pourquoi ils préviennent sur les crises politiques à venir au cas où l'unanimité ne sera pas trouvée en ce qui concerne la loi portant sur le fonctionnement et organisation de la Centrale électorale CENI.
A cet angle de vue, les évêques sollicitent des parlementaires de ne pas voter les lois qui consacrent la discrimination et menacent la cohésion nationale. En outre, ils souhaitent que la prochaine loi électorale soit celle qui doit rassurer la crédibilité des élections prévues en 2023.
Au gouvernement, les Pères des nations suggèrent de rééquilibrer les dépenses des institutions proportionnellement aux besoins de la population.
La contribution salvatrice de l'église catholique, les avis et considérations formulés par la CENCO devraient pas être perçus comme la contradiction ou l'opposition, plutôt d'aller dans le sens d'encourager le gouvernement de la République à correspondre sa vision de travail aux attentes de la population, pour préserver durablement la cohésion dans l'ensemble du pays.