
Par G.T
Le Président de l’Asadho, Me Jean Claude Katende invite le Chef de l’état à enquêter sur les soupçons de corruption bien avant de procéder à l’entérinement ou la nomination du candidat choisi par les six confessions religieuses. Ce défenseur des droits humains estime que faire autrement, c'est accepter la corruption.
Les confessions n’ont pas pu trouver un consensus sur le nom du successeur de Corneille Nangaa, et ce, malgré le délai de 48 heures leur accordé par le président de la chambre basse du parlement. Dans leur rapport rendu public ce vendredi 30 juillet et renvoyé au Président Mboso, les confessions religieuses évoquent deux points de divergences, à savoir : l’éthique, l’indépendance et la réputation de chaque candidat.
« Deux Confessions religieuses considèrent que, sur le plan éthique et de l'indépendance, les griefs (informations et allégations) contre deux candidats de la liste (les meilleurs sur le plan technique), griefs qui affectent leur indépendance et leur crédibilité, ne permettent pas d'évoluer avec eux jusqu'au vote conformément à l'article 17 de la charte en vigueur. Ils demandent de les mettre de côté et d'évoluer avec d'autres candidats. Six Confessions religieuses, trouvent que les griefs relevés contre les 2 candidats soit ne sont pas prouvés soit ne concernent pas directement les candidats, il convient de passer directement au vote. ", peut-on lire dans le rapport.
Vu les divergences, le président de la plateforme n'a pas voulu organiser le vote dans ces conditions. Cette situation est donc vue par plusieurs analystes comme un très mauvais départ pour les élections prévues en 2023.