Par la Rédaction
Plusieurs organisations de défense des droits des journalistes tout comme celles des droits humains et voire les politiques ont dénoncé avec la dernière énergie la brutalité dont a fait l'objet le correspondant de RFI à Kinshasa, de la part de les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), lors de la marche organisée par la coalition Lamuka, le 15 septembre dernier.
Très choquée, une certaine opinion s'étonne du silence manifeste dont font montre toutes ces organisations qui restent silencieuses face aux traitements dégradant qu’affirment subir des dizaines de journalistes de la Radio Télévision Groupe l’Avenir (RTGA) de la part de l’Administrateur Délégué Général, Christelle Muabilu, Fille aînée du fondateur, actuellement de groupe de presse et actuellement ministre d’ Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat.
Ces agents ont confié à Opinion-info.cd que Christelle Muabilu refuse de payer leur 32 mois d’arriérés de salaire et leur demande d'aller voir ailleurs.
De mêmes sources, il nous revient que tout semble indiquer les journalistes qui tenteront de revendiquer leurs droits n’auront pas de l’avenir à ce groupe de presse.
"Toutes nos tentatives à l’interne pour aboutir à un bon arrangement ont échoué", a indiqué un journaliste de la RTG@ sous le sceau de l'anonymat.
Il sied de signaler que plusieurs journalistes vivent le même calvaire mais n'osent pas dénoncer de peur de perdre leur emploi.